D'abord utilisée pour stigmatiser les classes rurales populaires, l'expression est aujourd'hui revendiquée par certains. Derrière cette locution : une lame de fond sociologique et politique. Sommaire."Nous, les petits blancs" disent-ils. Enquête sur une colère qui gronde. Peurs populaires à Caen. Bordeaux, place forte des gilets jaunes. Gaulois sans filtre. Une contre-culture très active.

A l’heure où l’on vante le web dit social et où le flux d’informations retient l’attention au détriment de l’analyse de la complexité et de l’épaisseur de l’acte documentaire, de ses gestes et de ses processus, ce dossier de "Communication & Langages" constitue un projet de revendication. Une revendication qui s’articule autour de trois axes de défense scientifique, qui sous-tend aussi – comme nous allons le montrer avec les auteurs et autrices du présent dossier – une défense professionnelle, politique et sociétale. Sommaire.

Né avec la démocratie athénienne, l'art de l'éloquence connaît, à l'ère You Tube, un réjouissant retour en grâce, même s'il n'a plus exactement le même visage. Les nouveaux orateurs cherchent davantage à plaire et à émouvoir qu'à convaincre. Aussi est-il nécessaire de retrouver l'éthique socratique d'une argumentation bien menée. Sommaire. Du "logos" aux "punchlines". Comment j'ai trouvé ma voix. 10 stratagèmes pour clouer le bec à votre interlocuteur. La révolution TED. Le grand oral.

Internet se présente souvent comme un monde dématérialisé et propre. Pourtant ce n'est pas tout à fait vrai. Prenons le cas du mail...

D'un côté, une existence sous surveillance, des outils de désinformation... De l'autre, de nouvelles formes de mobilisation citoyenne et une régulation qui s'invente enfin. L'IA peut être utilisée pour le meilleur comme pour le pire : c'est à la société qu'il revient de choisir. Sommaire. "Il faut une société civile qui fasse du bruit !". Vidéos : comment démêler vrai et faux ? L'intelligence artificielle signe-t-elle la fin du journalisme ? Le numérique met-il la planète en danger ? Une nouvelle façon de faire la guerre ? L'IA va-t-elle conquérir le cyberespace ?

Les algorithmes d'apprentissage peuvent désormais créer des textes, des images ou des voix très réalistes. Progrès ou arme de désinformation massive ?

La bêtise, dans sa version XXIe siècle, a de quoi nous inquiéter. Désormais, pollution, stress, chimie nous bouffent les neurones. Et les nouvelles technologies génèrent, dans le même temps, des abrutis diminués et des idiots augmentés. Jusqu'à la chute ? Expédition en crétinisme supérieur. Sommaire. Pourquoi la connerie se répand. Ce qui nous ronge le cerveau. Vers le grand bug. Du con augmente au con diminué. Typologie de la connerie.

« Nous savons en gros qui vous êtes, en gros qui sont vos amis, a prévenu Eric Schmidt, dirigeant de Google. La technologie va être tellement bonne qu’il sera très difficile pour les gens de voir ou de consommer quelque chose qui n’a pas été quelque part ajusté pour eux. » Cette phrase décrit une nouveauté de notre société connectée : non seulement nous sommes surveillés, mais le monde que nous voyons dépend de nos préférences. Sommes-nous encore capables de sortir de cette bulle ? Sommaire.

Professeur au Collège de France, le juriste analyse la portée de la révolution numérique. Le risque n'est pas d'être remplacé par des robots, mais de leur ressembler.

Vladimir Poutine voit d'un mauvais oeil les velléités d'émancipation de ce moteur de recherche incontournable en Russie, et resserre son étreinte année après année.

L'omniprésence des écrans, de la maison au bureau en passant par l'école, pose des problèmes sociaux, écologiques, mais aussi anthropologiques. Sommaire. Le tout digital, enjeu du siècle. Comment sauver nos enfants des écrans ? "Derrière le projet d'école numérique, il y a une idéologie". Abus d'écrans et barbarie.

Les écrans nous ont rendus barjos. Nos cerveaux abrutis ont besoin de stimulations perpétuelles, incapables de se concentrer, de méditer, d'inventer. Tout recoin de la psyché humaine étant désormais matière à profit, le marché sécrète l'antidote au poison de la digitalisation : le business de la déconnexion.