Fortement endetté, le fleuron technologique français, qui assure nombre de services informatiques à l'Etat, doit faire l'objet d'une scission. En cause, une gouvernance défaillante. Détails. Données chiffrées.

Dix ans après la chute de la banque Lehman Brothers, le risque est au plus haut sur les marchés financiers. Aujourd’hui, la faille pourrait venir des sociétés qui se sont endettées à outrance ces dernières années.

Le géant asiatique est drogué au crédit. Notamment ses entreprises qui ont emprunté sans compter pour financer leur développement. L'essor de la « finance de l'ombre » inquiète.

Traînant près de 1 demi-milliard d'euros de dette - soit plus que le budget Défense -, la société publique ne cesse de creuser son déficit. Sortir de cette spirale infernale ne sera pas chose aisée.

Retour sur la déconfiture de Vivarte, le célèbre groupe français de distribution de vêtements et chaussures. Plombé par une dette colossale, il avait été repris en 2014 par des fonds vautours qui ont entraîné sa décomposition. Au terme des cessions, le groupe ne comptera plus que 5 entreprises (La Halle, Minelli, San Marina, Caroll et Besson), contre 17 en 2013. 707 suppressions d'emplois devraient s'en suivre, en plus de celles décidées en 2015.

La hausse de l'endettement des entreprises françaises inquiète. Si celle-ci peut s'expliquer par une politique intensive d'acquisitions d'actifs financiers menées par les grands groupes français, un autre facteur est souvent négligé : les dividendes versés aux actionnaires, qui constituent un prélèvement non négligeable sur la richesse créée par les entreprises. Analyse. Quelques données chiffrées.

Camaïeu, La Halle, André... L'actuel trou d'air fragilise les enseignes passées par un "LBO" : ce montage controversé où l'on prend le contrôle d'une société en l'endettant massivement.

C'est assez rare pour être souligné : syndicats et patronat ont poussé une même clameur contre un projet de réforme, celui du droit des entreprises en difficulté. Apparemment technique, le sujet porte en réalité un enjeu économique, social et donc politique majeur. A l'occasion de la transposition d'une directive européenne, le gouvernement envisage en effet de remettre à plat l'ordre de paiement des créanciers d'une entreprise quand cette dernière est en faillite.

Attaqué par des fonds spéculatifs qui appuient sur son point faible, la dette, le PDG du groupe Casino, Jean-Charles Naouri, entend bien rester le maître chez lui.

De 2014 à aujourd'hui, les aventures hors du commun d'un milliardaire discret devenu un tycoon des télécoms et des médias, avant de devoir vendre ses pépites BFM TV et RMC. Récit.

Si l'ombre des grèves de 1995 plane toujours, le gouvernement est convaincu qu'en 2018 le contexte a changé et que l'opinion a évolué. Un pari mesuré.