Le travail est-il toujours un des principes fondamentaux des sociétés modernes ? Pour apporter des éléments de réponse à cette question il est nécessaire d'analyser, d'une manière extensive, les pratiques et les valeurs du travail.

Se fondant sur des travaux récents menés à l'échelle européenne, l'auteure interroge le modèle social français à travers le rapport au travail et la question de l'égalité entre les hommes et les femmes notamment sur la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. Elle invite à repenser la notion de progrès et à réformer le système capitaliste.

Combinant réflexion théorique et études de terrain, M. Granovetter a renouvelé la façon de considérer l'économie de marché. Il a démontré que le marché, comme les autres structures économiques, est une institution sociale fondée sur des réseaux de relations entre acteurs. Dans la lignée de K. Polanyi, il présente une économie encastrée dans le social. Reprise de ses textes fondateurs.

Le sociologue décrit les évolutions récentes du monde du travail, l'importance des activités de services, de l'usage des systèmes informatiques, de la communication dans tous types d'emplois, etc. Après avoir défini les facteurs de tension comme la durée, la reconnaissance du travail effectué, les pathologies liées au stress, etc., il propose des idées de réforme du travail en France.

Cette analyse sociologique du travail prend acte de la rupture entre le travail et la nature (matière première), liée à l'accroissement des capacités techniques de transformation de l'environnement matériel. Le sociologue réfléchit à des nouveaux modes de conceptualisation du travail qui permettent, dans ces circonstances, de penser son interaction avec la nature.

L'auteure s'est interrogée sur les blancs des curriculum vitae, ces années d'interruption dans le parcours professionnel pour s'occuper de ses enfants, pour des raisons de santé ou pour des envies de liberté et d'évasion. A travers des curriculum fictifs d'artistes, de penseurs, de poètes ou d'inconnus, elle propose de repenser les rapports humains dans le monde de l'entreprise.

Quelles raisons poussent les salariés à coopérer ? D'hier à aujourd'hui ces échanges qui ne peuvent être réduits à une série de comportements altruistes et pacifiques sont étudiés.

Cette synthèse explique la hausse des relations de service dans l'économie. Une évolution qui pose des questions de société car la tertiarisation et le secteur des services sont suspectés d'introduire de nouveaux rapports de domination. En examinant les formes concrètes que prennent ces relations, elle montre qu'elles ne sont pas équivalentes sur le plan des valeurs démocratiques et de solidarité.

Remise en perspective de la crise de l'emploi à la lumière des débats de ces dernières décennies visant à proposer une nouvelle lecture de l'économie pour concevoir des voies propices à une réinvention du travail. Parmi celles-ci figure un changement des modalités d'action publique. L'auteur met en évidence que la question du travail est fondamentalement une question politique.

Qu'est-ce qui pousse les salariés à travailler sans limites, à dépasser leurs horaires ou à se contenter d'un temps de travail réduit ? Ils n'ont tout simplement pas le choix. A travers l'expérience de salariés divers (ouvrières du nettoyage, infirmières hospitalières, cadres de la banque...), sont mis en évidence les modes contrastés d'organisation du travail et d'usage du temps.

Ce manuel aborde la question des relations professionnelles en analysant le monde du travail depuis 1936, les conflits et les négociations ainsi que les nouvelles formes de régulation en corrélation avec la question salariale et l'Etat social. L'étude montre l'intérêt d'une démocratisation des relations de travail en France.