Avec 27,18% des suffrages, pris en tenaille entre le score de François Hollande et la surprise Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy essuie une lourde défaite. Ses proches ont beau la minimiser, ils annoncent ıune nouvelle campagneı portée vers l'offensive et vers l'électorat du FN.

Le socialiste a voulu apparaître dans la semaine de transition comme l'exact opposé du Nicolas Sarkozy d'il y a cinq ans. Avec une communication maîtrisée à l'extrême.

L'UMP serre les rangs pour les législatives. Mais entre la bataille pour le leadership et les débats autour du Front National, le parti de droite s'efforce de masquer des dissensions.

Le dirigeant de la France insoumise n'apprécie pas que l'on enquête sur lui, notamment sur son passé, surtout quand celui-ci n'est pas cohérent avec son discours actuel. D'où ses attaques contre "L'Express". Récit et révélations.

Aux yeux du président Nicolas Maduro, la connexion de Caracas avec le monde arabo-musulman est essentielle à la survie de son régime en faillite.

Embarrassée par le nouveau mode de scrutin choisi par Emmanuel Macron, écartelée sur la ligne à tenir, la droite a un an, avant les prochaines élections européennes, pour sortir du brouillard.

Elu à la tête de l'ANC, Cyril Ramaphosa doit prendre dès que possible la place du chef d'Etat, estime cet analyste sud-africain. Une nécessité pour que le parti au pouvoir gagne les élections en 2019.

Son double rôle pendant la présidentielle - il a défendu son ami François Fillon tout en conseillant le candidat Emmanuel Macron - n'en finit pas d'interroger. Pour ce qui est de ses convictions, François Sureau est plus clair. Gardien vigilant des libertés publiques, ce brillant avocat est aussi un ardent défenseur des demandeurs d'asile. Il tape sur la politique du gouvernement et, "en même temps", garde l'oreille du président.

Ce fidèle parmi les fidèles d'Alassane Ouattara occupe le poste de Premier ministre depuis près d'un an. une position qui en fait un prétendant sérieux à la présidentielle de 2020.

Aujourd'hui à la tête d'AI-Irada, parti d'opposition qu'il a fondé, l'ancien président se voit comme le dépositaire de l'esprit du 14 Janvier et se pose plus que jamais en défenseur de ses acquis.

Il n'aurait jamais dû être là. Du coup, le Premier ministre veut trouver son style : faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.

Divisés, les syndicats n'ont pu mobiliser contre la réforme du code du travail. En 2018, pour conjurer le "dégagisme" qui a laminé les partis politiques et tenter de rebondir, ils exigent un partage du pouvoir et des richesses dans les entreprises. Ils veulent aussi imposer à Emmanuel Macron un vrai débat sur les services publics.