Histoire de la tauromachie. Elle naît véritablement au 18e siècle, en Navarre. Au siècle suivant, elle devient un combat soumis à des règles très strictes. Peu à peu, l'engouement pour la tauromachie gagne les intellectuels et les artistes

La tauromachie s'est offerte à Michel Leiris en miroir du monde, de soi et de l'écriture. D'emblée, il a trouvé dans son spectacle ce qu'il était venu y chercher: des émotions et des images qui alimenteront l'oeuvre du poète, de l'essayiste et de l'autobiographe. Ancrée dans la réalité sociale, culturelle, historique de la tauromachie, l'étude d'Annie Maillis arpente les écrits de Leiris peuplés de toros où se campe le matador habillé de lumière pour affronter la mort, double héroïque de l'auteur enfermé dans

En équilibre instable sur le rebord de sa fenêtre, A. L. Kennedy est sur le point de sauter lorsque les accents d'une chanson en gaélique viennent l'arracher à son projet suicidaire. Jouer avec la mort. N'est-ce pas dans ce flirt avec le néant que réside l'essence même du sacré? Tel est le point de départ de ce livre magique, dans lequel A. L. Kennedy explore son rapport avec un sujet éminemment controversé : la tauromachie. Portée par l'énergie propre aux néophytes, elle analyse minutieusement les différentes phases de la corrida, ses acteurs, ses enjeux, qu'elle illustre à travers une multitude d'anecdotes surprenantes. Mais Tauromachie est aussi un autoportrait de l'écrivain en matador. Revêtu de son habit de lumière (l'écriture), l'auteur affronte ses démons, au risque de se perdre.

Convoquant Gandhi, Zola, Victor Hugo ou Marguerite Yourcenar d'une part, un pape, des biologistes, le dalaï-lama, des imams et saint François d'Assise de l'autre, l'auteur lance le procès des courses de taureaux dans un très rude réquisitoire. Il démontre la nocivité d'un tel spectacle mais en même temps il évoque la beauté, la grâce des taureaux en liberté, et celles des chevaux.

Histoire de la corrida depuis la tauromachie ancienne pratiquée en Espagne dès le XVIe siècle au mundillo, microcosme de la corrida né à la fin du XIXe siècle. Spectacle dont les matadors sont les idoles, la corrida est aussi un phénomène social dont l'essor est lié à celui des villes et qui a une dimension politique et économique.