La montée des cours de l'or brun accentue la pression sur le premier producteur mondial, engagé dans un bras de fer avec les industriels autant que dans une course à la traçabilité.

Sous la pression de la grande distribution et confrontés à la pénurie de certaines viandes, les industriels agroalimentaires se retrouvent de plus en plus souvent contraints de sacrifier l'origine France de leurs plats cuisinés. Au bénéfice de poulets, de porcs ou de boeufs venus de très loin, comme le démontre une enquête de "Marianne". Il faut rendre obligatoire un étiquetage clair et transparent des plats industriels.

Un anniversaire, ça se fête ! Il y a cinquante ans, des visionnaires, dont Jacques Pictet, le fondateur de "LSA", ont créé Gencod, qui deviendra plus tard GS1 France, membre de GS1 International, une organisation globale présente dans plus de 150 pays. En créant cet organisme paritaire industrie-commerce dans une logique de progrès commun, ils voulaient travailler sur un langage universel.

La blockchain s'est construite une réputation dans le segment des cryptomonnaies, mais en 2019, elle touche désormais un nombre grandissant de secteurs. Les entreprises à la recherche d'une meilleure traçabilité et de possibilités d'archivage plus grandes sont particulièrement concernées. Les assureurs peuvent par exemple vérifier plus facilement les dires de leurs clients grâce à des "smart contracts". En grande distribution, Carrefour fait appel à la blockchain pour montrer la provenance de ses produits.

Le gouvernement lance son dispositif d'information harmonisé sur l'origine des matières premières agricoles. Une étape décisive et ambitieuse qui ne sera réussie que si les industriels et les distributeurs s'engagent. Pas de chiffres.

"Un impératif sanitaire, une nécessité économique et une évidence environnementale." Tels sont les mots, en 2017, du candidat Emmanuel Macron pour qualifier la dispensation à l'unité (DAU) des antibiotiques, autrement dit, la possibilité pour les pharmaciens de ne vendre que quelques comprimés plutôt que la boîte entière. A l'heure où le pays souffre de pénuries de molécules chimiques, il s'agit de limiter le gaspillage de médicaments donnant dans nos boîtes à pharmacie et de faire réaliser des économies à l'assurance-maladie.

Cédric Lecolley, directeur commercial et filières de GS1 France, fait le point sur le développement du QR Code augmenté GS1 dans le commerce. Détails. Pas de chiffres.