Peuplée majoritairement de Russes, la Crimée, rattachée depuis 1954 à l'Ukraine, pourrait être le prochain théâtre d'une crise grave. Le port de Sébastopol, loué à la Russie, constitue un dangereux point de friction entre Moscou et Kiev, qui a soutenu la Georgie.

En 2004, la révolution orange avait fait triompher le camp proeuropéen. Avec l'élection de Viktor Ianoukovitch, les prorusses savourent leur revanche.

Les partisans du président Iouchtchenko accusent Moscou de manipuler les manifestants qui protestent contre la présence de forces de l'OTAN en Crimée.

On croyait la coalition "orange" reconstituée et le pays enfin doté d'un gouvernement. Erreur, les formations prorusses sont à nouveau majoritaires au Parlement. La bagarre continue, dans tous les sens du terme.

La Cour constitutionnelle ukrainienne exige désormais que tous les films étrangers soient doublés ou sous-titrés. A commencer par les longs-métrages russes.

Conséquence directe du conflit entre Moscou et Tbilissi, la coalition pro-occidentale au pouvoir à Kiev a volé en éclats. Une autre alliance, plus proche des intérêts russes, pourrait se nouer

Moscou, qui avait coupé le gaz à Kiev pour défaut de paiement, l'accuse de voler une partie de celui qui transite sur son sol à destination de l'Europe. Un contentieux qui pourrait déclencher une crise politique

Le conflit gazier qui oppose, cette année encore, Kiev à Moscou a mis en évidence l'extrême fragilité des pays d'Europe centrale et orientale. Face à cette nouvelle épreuve, chacun s'interroge sur les moyens à mettre en oeuvre pour éviter de retomber dans le même piège.

Moscou ne manque pas une occasion d'accuser Kiev de pratiquer la discrimination à l'égard de ses citoyens russophones. Mais l'inverse est encore plus vrai.

En décidant de ne pas nommer d'ambassadeur à Kiev avant la présidentielle ukrainienne, le président russe a jeté un froid sur les relations déjà compliquées entre les deux pays. Une fermeté qui laisse perplexe

La Douma vient d'adopter une loi multipliant les motifs d'intervention de l'armée russe à l'étranger. De quoi inquiéter sérieusement les pays voisins. Réaction d'un magazine de Kiev.

Banques, transports, énergie, métallurgie : aucun secteur n'échappe à l'appétit des sociétés russes, dont la mainmise menace l'indépendance économique du pays