Alors que la récente crise économique et financière a refaçonné l'ordre institutionnel de la gouvernance économique de l'Union européenne, le rôle de la Commission est remis en question. Cette dernière est, en général, présentée sur le déclin, mais les auteurs avancent ici une perspective plus nuancée. Sa capacité à déterminer les priorités de l'Union s'est en effet affaiblie à cause du leadership croissant du Conseil européen ; pourtant, la mise en oeuvre d'une grande majorité de décisions concernant la gouvernance économique dépend toujours de l'exécutif de l'Union.

Décryptage, en mai 2015, des points forts et des faiblesses du géant gazier russe Gazprom qui se cristallisent autour de sa position de leader sur son marché intérieur et leader de l'approvisionnement européen. Pour limiter cette fragilisation, en cas de ralentissement sur ces deux marchés, Gazprom doit diversifier sa clientèle en souscrivant des contrats avec la Chine, par exemple.

Après s'être penché, dans les deux tribunes précédentes, sur le concept de cohésion territoriale et ses instruments d'intervention, Jean-François Drevet s'intéresse ici à la coopération transnationale qui, par la formation de grands groupes de régions européennes, facilite l'intégration des Etats membres au sein de l'Union, et la mise en place d'actions concertées en vue d'un développement équilibré du territoire européen.

Comparer l'Europe aux Etats-Unis n'a aucun sens, affirme ici André Lebeau, tant leurs histoires sont différentes et l'Europe composée d'Etats ″lourds d'identité et chargés d'histoire″. Le processus d'unification européenne est bien en route, en dépit des résistances nationales, et l'on ne saurait attribuer aux instances européennes la responsabilité de cette marche à petits pas, tant celles-ci, notamment la Commission, se trouvent encore dépourvues des véritables attributions nécessaires à l'exercice du pouvoir.

En ciblant explicitement les Roms, le gouvernement a franchi la ligne blanche. Des violences de Saint-Aignan à la circulaire du 5 août 2010, récit d'une escalade qui a conduit au dérapage.

Le train de vie des ″eurocrates″ est remis en question. Certains pays membres réclament même une réforme profonde de ce statut, hérité d'une époque plus faste.

Ancien maoïste converti à l'atlantisme, le président de la Commission européenne a tout fait pour imposer à Bruxelles la doxa libérale anglo-saxonne.

Le point sur le lobbying financier mis en place contre les règles d'encadrement du système bancaire définis au niveau européen. Une action qui porte sur de nombreux sujets : encadrement des marchés dérivés et des hedge funds, transposition des règles de Bâle sur la solvabilité des banques, etc. Au coeur des débats, la loi française visant à séparer les activités spéculatives et les activités utiles à l'économie. Les opposants craignent une perte de compétitivité des banques européennes dans la concurrence mondiale.

Entre volontarisme et lucidité, le nouveau commissaire aux Affaires économiques et financières met en garde : si le plan d'investissement décidé par Bruxelles échoue à redresser la croissance, il sera impossible de réconcilier les peuples avec le projet européen.

Dans quelle mesure et par quels moyens une bibliothèque peut-elle tirer parti de grands projets initiés à l'échelle européenne ? Quelles opportunités peut-elle saisir pour développer un travail de coopération internationale ? Quels bénéfices en attendre ? Qu'ont donc à nous dire les animaux qui parlent...

Les institutions européennes accordent une place exorbitante à la bureaucratie au détriment du pouvoir politique. Intervenant à tous les stades du processus de décision, ces fonctionnaires concentrent l'attention des lobbys. Faute de règles précises dont l'application serait effectivement contrôlée, la vie bruxelloise voit aussi se multiplier les conflits d'intérêts, tant chez les députés que chez les commissaires.