Trois films construisent, par leurs mises en scène singulières, la critique d'un monde où s'implosent violemment les possibilités de transmettre et de comprendre.

Palmé d'or et reconnu par ses pairs, Gus Van Sant n'en cultive pas moins les paradoxes : " indé " sans être underground, auteur sans jamais perdre de vue le grand public, en marge du système des studios sans les ignorer totalement. Bref, ici et déjà ailleurs ... Le cinéaste multiplie les ruptures et les périodes, livrant avec la même intégrité des feel good movies initiatiques ("Will Hunting"), des oeuvres épurées ("Gerry", "Elephant") et des biopics ("Harvey Milk") .

En mai dernier, Elephant, dernier opus du cinéaste américain Gus Van Sant, recevait le Prix de l'éducation nationale. Aujourd'hui, un cédérom pédagogique permet aux enseignants et aux élèves de se saisir d'un film controversé pour avoir mis en scène avec poésie le massacre des lycéens de Columbine, petite ville du Colorado.

Un conte de fées ! Ils étaient amis depuis toujours et rêvaient de gloire et de cinéma depuis longtemps... Leur premier script, qu'ils ont écrit pour en être les héros, a su séduire Gus Van Sant et Robin Williams...

Dans "Last Days", de Gus Van Sant, il joue Blake, un chanteur rock à la dérive, inspiré de Kurt Cobain. Un rôle qui lui colle à la peau.

Dès la première image, un film de Gus Van Sant est reconnaissable entre mille. Alors que sort "Paranoid Park", petit exercice de déconstruction d'un réalisateur deux fois palmé à Cannes.

Avec "Last Days", un film sur le suicidé Kurt Cobain, Gus Van Sant surfe sur le retour du rock au cinéma.