Cinquante ans après le démantèlement de la législation raciale, la ségrégation persiste à travers un zèle policier à sens unique.

Depuis quelque temps, des voix féminines montent au créneau contre les violences policières. Elles réussissent aujourd'hui à rendre audible un combat qui dure pourtant depuis des décennies. Sommaire. Les femmes reprennent le combat. Interview d'Assa Traoré : "Une fille, c'est gentil, c'est joli..." La culture du silence.

C'est une colère qui ne se calme pas. Dimanche 2 avril 2017, plusieurs milliers de Chinois ou de Français d'origine chinoise ont à nouveau manifesté, à Paris, autour de la place de la République. Non sans débordements.

Une instruction judiciaire est en cours pour déterminer les conditions dans lesquelles Shaoyao Liu est mort fin mars, tué par un policier. Face à la violence, ses compatriotes se sentent abandonnés.

La plus powerful et brillante réalisatrice américaine, Kathryn Bigelow, filme dans le controversé "Detroit", les violences policières dont furent victimes des citoyens noirs en 1967. Cinquante ans plus tard, la société US est toujours, selon la cinéaste, traversée par les mêmes tensions raciales.

En partenariat avec "Courrier international", Amnesty International lance le 1er décembre 2017 la campagne "10 jours pour signer". De Madagascar au Honduras, de la Turquie au Bangladesh, de la Finlande à la Jamaïque, portraits des défenseurs des libertés civiles au coeur de cette campagne. Sommaire. Le prix du combat. Comment faire taire les défenseurs de l’environnement. "Nous ne sommes pas des agents secrets". Un barrage contre le pacifisme. Disparu sans laisser de traces. Quinze ans de persécution. Pourquoi les homosexuels quittent le pays. Transgenres, l’Europe à la traîne.

Depuis le démantèlement de la "Jungle", la population d'exilés installée aux alentours de Calais a été divisée par dix. Mais pour les quelques neuf cents qui restent, dont de nombreux mineurs, le quotidien, dans des conditions de vie épouvantables, prend l'allure d'une guerre communautaire. Face à cette situation, les pouvoirs publics alternent entre passivité coupable et harcèlement policier.

A l’aube de l’acte 10 des gilets jaunes, la pratique policière, de plus en plus violente, pose une question : celle de la compatibilité entre maintien de l’ordre et démocratie. En complément, l'article d'Olivier Doubre intitulé "Un armement policier unique en Europe".

L’écrivain et documentariste David Dufresne recense et signale sur Twitter les blessés par les forces de l’ordre lors des manifestations des « gilets jaunes ». Il dénonce la répétition d’un mensonge d’Etat.

Le souvenir de Mai 68 hanté les commentaires depuis le début du mouvement des « gilets jaunes ». Sur le terrain du maintien de l'ordre, la comparaison est des plus inquiétantes. Le gouvernement de 1968 n'était pas moins surpris que celui d'aujourd'hui. L'autorité et le sens politique du préfet de police Maurice Grimaud avaient alors permis d'éviter le pire.

Le "gilet jaune" a-t-il été blessé par une balle de défense ou par une grenade de désencerclement ? Le récit de l'acte XI montre une confusion dans le maintien de l'ordre, sur fond de guerre des polices.

La mobilisation ne faiblit pas dans la capitale gasconne. L’acte 15, comme les précédents, était marqué par une grande détermination et une défiance croissante vis-à-vis de la police.