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Être girardien ou ne pas être

Editeur :
Année de parution :
2013
Collection :
1 vol. (158 p.) : 21 cm
9782841746170
S'étant assez vite convaincu que tous les écrivains vraiment géniaux étaient sans le savoir profondément girardiens et Shakespeare étant généralement considéré comme le plus grand génie de la littérature occidentale, René Girard en a conclu qu'il était nécessairement le plus grand girardien de tous les temps avant lui-même. Et c'est pour le prouver qu'il a écrit Shakespeare. Les feux de l'envie. René Pommier, qui a déjà vigoureusement contesté les théories girardiennes dans son René Girard, un allumé qui se prend pour un phare, s'attendait au pire en lisant ce livre, mais il a néanmoins été très surpris. Il savait René Girard capable d'écrire les âneries les plus inénarrables et de se vautrer dans l'absurdité. Il n'aurait pourtant jamais cru qu'il pût à ce point se surpasser lui-même. René Pommier est à la fois un spécialiste de l'explication de textes et un polémiste qui, depuis son Assez décodé ! publié en 1978, a passé beaucoup de temps à réfuter les lectures élucubrantes des tenants du structuralisme et de la « nouvelle critique ». Il était donc bien placé pour passer au crible les interprétations totalement arbitraires ou franchement absurdes que René Girard ne cesse de proposer dans ce livre beaucoup encensé, mais qui, selon René Pommier, n'en est pas moins absolument insensé.