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Jean-François Copé, maire de Meaux

Numéros de page :
pp.12-13
Révélateur : se rendant à son rendez-vous parisien avec "Le nouvel Economiste", Jean-François Copé peste contre les bouchons dans la capitale après avoir quitté, comme à regret, Meaux dans l’après-midi. Celui qui fut longtemps l’un des enfants prodige de la droite a manifestement trouvé dans la ville dont il est le maire depuis 1995 plus qu’un havre, une véritable raison d’être. "Ce mandat touche à tous les aspects de la société et tout ce qu’un maire décide a des conséquences concrètes. L’on retrouve ici toute la noblesse de la politique", explique-t-il. Très concrètement, Jean-François Copé se fait fort de réhabiliter les cités difficiles de sa ville en y faisant la démonstration qu’il n’y a pas de fatalité. Sa méthode tient en un principe : si l’on veut avoir des résultats dans ces quartiers, "il faut tout faire en même temps". Une méthode qu’il pourrait vouloir mettre en oeuvre à une autre échelle ? "Pour la première fois depuis quinze ans, je n’ai pas un plan millimétré à conduire, un poste à conquérir" avoue Jean-François Copé, qui n’en observe pas moins avec intérêt, mais de façon critique, un autre prodige de la politique, Emmanuel Macron. "Nous avons élu président quelqu’un qui auparavant n’avait jamais vu un électeur. (...). Ce qui apparaissait au départ comme un élément positif et novateur se révèle être aujourd’hui son handicap majeur", tranche-t-il.