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couverture du document

Debra Granik

Numéros de page :
pp.24-26, 28-32
Elle nous avait éblouis avec son deuxième long métrage, "Winter's Bone", récompensé par le grand prix du festival de Sundance et celui du jury à Deauville en 2010. Nous l'avions rencontrée à la sortie du film en France, en 2011 (voir n° 601, p. 19), Yann Tobin faisait le point avec elle sur son parcours de cinéaste indépendante, depuis son premier court métrage, "Snoke Feed" (1997) et son premier long, "Down to the Bone" (2004). Debra Granik vient de présenter son dernier opus, Leave No Trace, à la Quinzaine des réalisateurs. On y retrouve son beau souci de brosser le portrait, le plus spontané possible, de marginaux, cette fois un vétéran des guerres en Irak et en Afghanistan, qui, opposé à toute forme d'aliénation, s'impose de vivre, avec sa fille, dans une nature identique à celle de Henry David Thoreau autrefois. À nouveau une très belle réussite. Sommaire. "Leave No Trace" : mettre ses pas dans les pas de ses pairs. Entretien avec Debra Granik : La marge ne peut qu 'offrir de nouvelles perspectives.