Bousculées par les services de vidéo à la demande, qui gagnent du terrain notamment auprès des plus jeunes, les chaînes de télévision tentent de résister. En 2021, TF1 entrait ainsi en négociations auprès du groupe allemand Bertelsmann pour lui racheter sa filiale M6-RTL. Ainsi, deux des plus grandes chaînes de télévision françaises devraient fusionner pour donner naissance à un nouveau géant, qui pèserait 70 % du marché de la publicité et devrait même se séparer de certaines chaînes pour respecter la législation interdisant à une même entité de posséder plus de sept canaux sur la TNT. Du point de vue des financements, TF1-M6 deviendrait également un mastodonte, ce qui inquiète les défenseurs de la pluralité éditoriale qui craignent que si le nouvel ensemble stoppe ou baisse son soutien envers une filiale ou un genre, celui-ci ne puisse alors plus survivre. La fusion pose donc de nombreuses questions et n'apporte pas encore de réponse quant à sa pertinence pour résister face à la vidéo à la demande. Mais certains chiffres ne rassurent pas dans le combat à venir : en 2019, Netflix avait investi 15 milliards de dollars dans ses contenus, contre 1,7 milliard pour TF1 et M6 réunis. Détails. Pas de chiffres.