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Albert Dupontel, "Adieu les cons"

01 octobre 2020
Auteurs
Numéros de page :
pp.6-8, 10-14
Albert Dupontel nous a reçus à la fin de l'été sous les hauts plafonds d'un hôtel particulier en ruine. Moulures moyenâgeuses, immenses cheminées qui n'ont jamais été tirées, escaliers en colimaçon qui forment des labyrinthes... C'est ici, à quelques pas du parc Monceau, à Paris, que le cinéaste goupille depuis plusieurs années des films qui ne ressemblent à aucun autre. L'endroit est étonnant, à part, baroque, barré, magnifique... Au fil de la conversation, on s'aperçoit que ce vieil immeuble parisien un peu secret ressemble diablement à son hôte. Comédien chez Audiard, Jeunet, Deville, Blier, Delépine et Kervern, "Adieu les cons" est son septième long métrage de réalisateur. On y retrouve ses thèmes favoris, son humour, sa colère et toute sa tendresse. L'occasion de le rencontrer pour la première fois. Sommaire. Grands corps malades. "Mon cinéma est un artisanat sensuel", entretien avec Albert Dupontel.