Des élections ont lieu dans une partie des communes d'Angleterre le 7 mai 2020. La mairie de Londres est en jeu.

Le Royaume-Uni ne devrait donc pas quitter l’Union européenne le 29 mars 2019. La tragi-comédie qui se joue depuis deux semaines à la Chambre des communes offre un délai sans illusion aux europhiles. Anticipant la sortie, 47 000 Européens vivant outre-Manche ont d’ores et déjà demandé la nationalité britannique. Eric Albert, collaborateur régulier de "M" et du "Monde", est de ceux-là. Une démarche effectuée presque à contrecoeur pour ce Londonien d’adoption qui vit le Brexit comme un drame personnel. Même si, comme il le dit lui-même, "ce n’est tout de même pas la partition de l’Inde".

Faire fonctionner une table gastronomique sans poubelles. c’est le défi que relève quotidiennement Douglas McMaster à la tête de son restaurant londonien, Silo. Circuit ultracourt et approvisionnement en vrac, réutilisation des restes... Son concept, longuement mûri, entend concilier plaisir gustatif et protection de l’environnement.

Dans la famille Johnson, il y a bien sûr Boris, le nouveau premier ministre britannique, qui promet de boucler le Brexit d’ici au 31 octobre 2019. Avec ou sans accord. Mais il y a aussi les autres, opposés à la sortie de l’Union européenne. Soit trois frères et une soeur élevés dans la soif du pouvoir par le patriarche, Stanley. Une drôle de dynastie, entre les Kennedy et les Kardashian, qui lutte pour s’imposer parmi l’élite britannique. Et pour laquelle la solidarité du clan importe plus que tout. Quels que soient les désaccords politiques ou les blessures intimes.

Les trois principales agences américaines de notation financière vont bientôt rendre leur verdict pour l'Hexagone. Avec un risque de dégradation due au dérapage des dépenses publiques. Un bulletin que les très puissantes Fitch, Moody's et Standard & Poor's, apparues dans l'actualité depuis la crise de 2008, rendent au terme d'un travail très encadré et de discrètes réunions avec les banques centrales et les responsables politiques.

La fin du monde n'a pas eu lieu. C'est bien la preuve qu'ils ont eu raison. Dans l'est des Midlands, les habitants sont plus que jamais convaincus d'avoir fait le bon choix, il y a un an, en votant pour la sortie de l'Union européenne. Peu importe que les négociations aient à peine commencé et que les effets du "Leave" ne soient pas encore perceptibles, ces Britanniques restent hantés par le sentiment de déclin, la mondialisation et l'immigration. Ils le rediront en donnant leur voix à Theresa May, lors des législatives du 8 juin 2017.

A 58 ans, cet autodidacte au look de dandy est le chef de file des designers britanniques. Rendu célèbre par ses créations post-industrielles en métal, l'homme n'a jamais perdu ni le sens des affaires ni le goût de l'expérimentation. Après s'être frotté à la production de masse chez Habitat, le créateur indépendant s'apprête aujourd'hui à collaborer avec le géant Ikea. Avec toujours la même obsession : fabriquer pour ne pas s'ennuyer.

Les scénaristes de la série “Succession” ne s’y sont pas trompés : les démêlés des héritiers du magnat australo-américain Rupert Murdoch, dont ils se sont inspirés, ne manquent pas de ressorts dramatiques. Si Lachlan semble aujourd’hui le successeur officiel du patriarche de 92 ans, sa soeur Elisabeth et son frère James n’ont pas dit leur dernier mot. Autant de tensions qui pourraient faire éclater le très influent groupe médiatique.

Voilà bientôt vingt-cinq ans que la BCE est la gardienne de la monnaie unique. Réputée pour son rigorisme, c'est pourtant grâce à elle que l’économie européenne ne s'est pas effondrée pendant la pandémie. Sa décision d'injecter massivement de l’argent sur les marchés financiers a sauvé la zone euro. Mais avec les conséquences de la guerre en Ukraine et la flambée des prix, la BCE reprend son costume de banquière inflexible. Pour contenir l’inflation, elle demande aux pays membres qu'ils se serrent la ceinture.