Vingt ans après son premier album Hilary Hahn plays Bach, enregistré lorsqu'elle avait 17 ans et couronné d'un grand succès critique et populaire, la violoniste revient aux ouvres pour violon seul du compositeur et achève, à 38 ans, son cycle des sonates et partitas. Ce sont les Sonates n°1 et 2 ainsi que la première Partita qui composent cet opus, enregistré pour Decca Classics. (Electre)

L'altiste allemand Niels Mönkemeyer est l'un des plus grands interprètes de son temps : détenteur de deux prix Echo Klassic, il jouit d'une réputation internationale. Le présent programme nous offre la suite pour théorbe et luth de Robert de Visée (XVIIe), ainsi que des mélodies plutôt rares de Michel Lambert (XVIIe) auxquelles se joint la ravissante voix de Dorothee Mields. La voix humaine se marie en effet particulièrement bien avec celle de l'alto ; et pour les autres pièces Nils Mönkemeyer est également entouré d'Andreas Arend (luth), Sara Kim (2e alto) et de Niklas Trüstedt au violon. (Electre)

Après avoir enregistré tous les Concertos brandebourgeois et les Suites pour orchestre, Zefiro s'associe au chanteur Dominik Wörner pour étudier les liens fascinants qui unissent la voix de basse et les instruments à anche dans les sonates sacrées de Johann Sebastian Bach. (Electre)

Sony Classical présente cet album de Yo-Yo Ma autour des suites pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach, son troisième et dernier enregistrement de ces oeuvres. Bach et ses suites pour violoncelle sont entrés dans la vie de Yo-Yo Ma quand il avait quatre ans, alors qu'il apprenait les premières mesures du Prélude de la Suite N°1 sous les ordres de son père, une fascination pour ce cycle qu'il n'a jamais perdue. La sortie de cet opus marque également le début d'un voyage de six ans au cours duquel le violoncelliste américain d'origine chinoise se consacrera à la musique de Bach et jouera les six suites pour violoncelle dans des lieux familiers et improbables. (Electre)

Cette ouvre s'impose toujours en modèle d'une écriture à la rare maîtrise. Elle émeut encore, et, comme chaque grand classique, fascine à toute époque : à l'origine en raison de la complexité de "ces orgies de contrepoint", cent ans plus tard à cause de la déférence imposée par le modèle, aujourd'hui parce que la perfection totale pressentie reste inaccessible et que l'oeuvre éparse demeure ouverte. Indisponible depuis 2010, la version d'André Isoir allie la perfection technique et une réflexion en profondeur. Tout cela est transcendé par une pulsation rythmique, un dynamisme, une splendeur du toucher confondants.

Rejoint par Xenia Löffler, hautboïste, et la célèbre Anna Prohaska, Luks présente un programme de concertos et cantates dans lequel le hautbois joue un rôle prédominant. (Electre)

Après un enregistrement Mozart avec le Quatuor Voce, Juliette Hurel a conçu un programme autour de Bach, avec deux oeuvres incontournables du répertoire pour flûte : la fameuse Badinerie de la Suite pour orchestre N°2 et la Partita pour flûte seule, la seule écrite originellement pour cet instrument. Elle a voulu ensuite rassembler les célèbres arias avec grande partie de flûte principale, très rarement jouées séparément des oeuvres desquelles elles sont tirées : Oratorio de Pâques ("Seele, deine Spezereien"), Passion selon Saint Matthieu ("Aus Liebe will mein Heiland sterben"), Cantate du café ("Ei wie schmeckt..."), Cantate "Ich habe genug". Pour cet enregistrement, elle joue sur une flûte moderne en bois et a tenu à faire appel à un ensemble baroque sur instruments d'époque ainsi qu'à une soprano qui connaît bien ces musiques, Maïlys de Villoutreys. La magnifique Sonate en trio BWV 1038 complète cet enregistrement à l'esprit chambriste. (Electre)

Bach, Escaich, Ospital : trois siècles d'histoire de l'orgue se fondent dans la présence atemporelle du Choral et dans la permanence du langage instrumental, dessiné par les préludes et fugues du Père de la musique allemande. Véritable fil conducteur de ce programme, les improvisations Visions de Thomas Ospital offrent alors un hommage à Thierry Escaich autant qu'un commentaire contemporain de l'oeuvre de, Bach. (Electre)

Considérée comme l'une des interprètes les plus remarquables de notre époque dans le champ de la musique classique et de la musique nouvelle, Kashkashian a été saluée dans les colonnes du San Francisco Chronicle comme "une artiste combinant dans ses performances un engagement intellectuel toujours en éveil avec une splendeur sonore hors du commun." Associée au label ECM depuis ses légendaires enregistrements des Sonates de Hindemith parus en 1985, elle apporte à Bach le même type d'engagement et d'intensité que dans ses lectures des ouvres de Kurtág et Ligeti. (Electre)

Ottavio Dantone et la suberbe Accademia Bizantina livrent une interprétation inédite de la plus extraordinaire contribution à la science du contrepoint, L'art de la fugue de Jean-Sébastien Bach. Dans la tradition chambriste italienne la plus noble, l'ensemble exécute ce grand chef-d'ouvre sur instruments d'époque sous la direction assurée et sensible de Dantone et y insuffle une nouvelle vie. (Electre)

Comme de nombreux compositeurs allemands de son temps, Johann Sebastian Bach s'est consacré au style français, avec ses danses caractéristiques et ses ouvertures rythmiques. Ses contacts réguliers depuis son jeune âge avec des musiciens français et des maîtres de danse vivant en Allemagne l'ont rendu très familier des caractéristiques typiques de la musique française. Ses ouvertures orchestrales, desquelles les BWV 1066, 1068 et 1069 sont présentées dans cet enregistrement, sont le résultat de cet intérêt. Les composites "gemischter Stil" (style mêlé) tellement apprécié de Quantz notamment. Exemple d'adaptation libre d'une ouverture, le premier choeur de la Cantate BWV 110 adopte le premier mouvement de la Suite pour orchestre BWV 1069 avec l'ajout d'un choeur à quatre parties. D'autres cantates commencent avec un choeur en forme d'ouverture, et il est très probable que ce soient également des arrangements de sa main de versions instrumentales perdues, comme c'est le cas de nombreuses oeuvres écrites à Cöthen. Sur base de cette conjecture, Zefiro a inclus dans cet enregistrement la reconstruction d'ouvertures instrumentales basées sur les choeurs d'ouverture des Cantates BWV 119 et 194. (Electre)

La Simphonie du Marais vous propose un chef d'oeuvre du répertoire baroque, les Concertos brandebourgeois de Jean Sébastien Bach. Hugo Reyne, tantôt à la baguette, tantôt à la flûte, dévoile l'étendue du talent du cantor de Leipzig avec sa version "à la française", en donnant toute leur place aux instruments à vent. (Electre)

Jeune ténor à la carrière en plein essor, soliste régulier des Arts Florissants, Reinoud Van Mechelen est invité par les plus grands chefs baroques actuels. Il a décidé de consacrer son premier album en solo à un compositeur qu'il interprète avec une finesse et un bonheur communicatif : Jean Sébastien Bach. Erbarme dich évoque aux mélomanes le célèbre air pour alto de La Passion selon Saint Matthieu ; mais il s'agit également de l'air plein de douleur et de sensualité pour ténor et traverso de la Cantate BWV55. En effet, un large corpus de cantates composées par le cantor à Leipzig dans les années 1724-1726 met en lumière un dialogue complice entre la voix de ténor et la flûte. Bach excelle dans cet art du discours et s'amuse à souligner ou à défier le texte en dessinant avec la flûte des lignes pleines d'une vocalité exacerbée. Cet art de l'entrelacement des voix a séduit Reinoud Van Mechelen et la flûtiste Anna Besson qui ont choisi avec l'organiste et claveciniste Benjamin Alard d'articuler ces airs autour d'oeuvres de Bach pour orgue seul et traverso. Cet album marque la naissance de l'ensemble fondé par Reinoud Van Mechelen, A Nocte Temporis ("Depuis la nuit des temps") et le début de sa collaboration avec Alpha qui s'étendra sur plusieurs années. (Electre)

Trente ans après son premier enregistrement de référence des Concertos Brandebourgeois de Bach avec l'ensemble Musica Antiqua de Cologne, Reinhard Goebel, titulaire de la prestigieuse Médaille Bach de Leipzig, revient avec une nouvelle version de cet ouvrage majeur de Jean-Sébastien Bach. Il l'a enregistré cette fois avec le Berlin Barock Solisten, un ensemble formé en 1995 avec les membres de l'Orchestre Philharmonique de Berlin auxquels s'ajoutent les meilleurs spécialistes actuels du répertoire sur instruments d'époque. (Electre)