Prix des lycées 2019 et sacré meilleure série par le prix BDGest' Arts 2018, "Il faut flinguer Ramirez" n'en finit plus de surprendre. Inconnu des radars par la grande majorité des lecteurs de bandes dessinées, le nom de Nicolas Pétrimaux est aujourd'hui synonyme d'un succès inattendu, venu de nulle part. Retour sur un parcours atypique...

Fabrice Douar a amené la bande dessinée au sein de cette immense institution qu'est le Louvre, musée le plus visité au monde grâce aux joyaux qu'il recèle, tout d'abord en créant un département bande dessinée au sein du secteur éditorial de cette maison, dans laquelle il travaille depuis vingt-cinq ans, puis en étant le co-commissaire de l'exposition "L'Archéologie en bulles" à la Petite Galerie, où il exprime sa passion pour le 9e art. La patrie des bulles lui en est reconnaissante...

C'est son dernier "Thorgal". Rosinski tire sa révérence comme dessinateur de la saga culte. Une page se tourne...

L'année de ses 70 ans, André Juillard signe un album planant entre ciel et terre sur fond de guerre d'Espagne.

Nous avons profité d'un passage éclair d'Alexis Michalik à Paris, juste avant une rencontre avec les lecteurs de "Télérama" au théâtre du Rond-Point, pour lui poser quelques questions sur sa manière de travailler et l'adaptation de deux de ses pièces en bandes dessinées, "Le Porteur d'histoire" aux Arènes en 2017 et, aujourd'hui, "Edmond" chez Rue de Sèvres...

Alors que le monde de la musique continue de tirer la langue. Sharleen Spiteri, chanteuse du groupe écossais multi-récompensé Texas, a accepté de recevoir "Les Arts dessinés" pour parler d'autre chose que de son nouveau disque et autres projets de tournées annulées. Entre une interview pour un magazine de musique et une autre pour une grande chaîne cryptée, les exotiques de la journée démarrent fort en demandant des autographes et des photos-souvenirs avec la dame.

Après Pierre Mornet, Frédéric Bosser a la joie de retrouver Gérard DuBois, un auteur qu'il connait depuis leurs débuts au début des années 90, et qu'il a eu la chance d'exposer. Difficile d'être complètement neutre face au travail d'un artiste lorsque les liens qui vous unissent dépassent le cadre professionnel. Il se souvient encore de cette commande pour le magazine Communication CB News qu'il avait réalisée avec des cartons au tout début de sa carrière...

C'est sur le conseil avisé de Laurent Durieux que Frédéric Bosser s'est connecté au site de l'affichiste suisse Michel Casarramona (wwwcasarramona.ch). Ebloui par ses créations, il a profité de son passage au vernissage de l'exposition Posy Simmonds au Cartoonmuseum de Bâle pour effectuer un crochet par Zürich et rencontrer l'artiste. Michel Casarramona l'a accueilli avec une grande gentillesse et a consacré son après-midi à lui parler de son travail... entrecoupé par la visite pleine de vie de sa femme et de ses deux enfants en bas âge.

Frédéric Bosser avoue qu'il ne savait pas trop à quoi s'attendre le jour de son rendez-vous dans l'atelier bruxellois. Gwénola Carrère n'étant pas une artiste de son sérail - il en avait entendu parler par Michel Lagarde qui l'exposa il y a une dizaine d'années -, il entrait dans l'inconnu avec la découverte de son travail peu de temps avant via ses pochettes de disques et quelques-uns de ses livres jeunesse. Très vite, ils se sont trouvés des points communs, à commencer par son enfance à Ferney-Voltaire, petite ville où il a aussi grandi.

Rares étaient ceux à connaître le travail de Steven Appleby en France avant l'arrivée du roman graphique "Dragman" en 2020. Il fallait être fan de ses cartoons parus dans "The Guardian", ou de ses strips dans le "New Musical Express". A moins d'avoir eu vent du livre paru chez feu Ifrane en 1995, intitulé "La Vérité sur les hommes"...

Après une carrière dans la bande dessinée au sortir de l'Ecole des Arts décoratifs de Strasbourg, Frédéric Pillot décide de se consacrer à l'illustration de livres pour enfants. Naîtront, entre autres, les séries "Raoul Taffin" écrite par Gérard Moncomble (Milan) et "Lulu Vroumette", écrite par Daniel Picouly (Magnard). Suite au magnifique "Balbuzar" chez Daniel Maghen, le voici illustrateur de trois nouveautés : "Les Fabuleuses Fables du bois de Burrow" chez Little Urban, "La Sorcière Crabibi" à l'Ecole des Loisirs, et "Le Petit Poucet" chez Flammarion.

Titouan Lamazou est d'abord un navigateur mythique, ancien équipier d'Eric Tabarly et vainqueur de nombreuses courses en solitaire, avant d'être reconnu à juste titre comme artiste peintre, une vocation qui l'anime depuis toujours comme vous le découvrirez dans cet entretien. Forcément intrigués par cette conjugaison de talents, nous manquons une première occasion de le rencontrer lors de son exposition au musée du Quai Branly en 2019. Heureusement, la parution d'un nouveau livre aux éditions Au Vent des îles nous offre la possibilité de partager un moment avec lui, dans son atelier.

"Le Cinéma de Benoit DeLépine et Gustave Kervern" est le premier opus de CineComedies, une collection dédiée au cinéma que lance La Tengo. Si, confinement oblige, les entretiens qui composent ce livre ont tous eu lieu via Zoom, nous avons eu la chance de rencontrer ses auteurs en chair et en os à la halle Saint-Pierre le soir de son lancement. Moment privilégié... forcément !

En préparant cette interview, même si j'en avais connaissance pour le suivre depuis des années, j'ai pu concrètement mesurer l'importance de l'oeuvre de Lorenzo Mattotti. L'artiste a abordé tous les domaines qui touchent au dessin avec un même souci d'exigence. C'est à son atelier parisien, à deux pas de la galerie Martel que dirige son épouse et où il est régulièrement exposé, qu'il nous a longuement reçus.

Son diplôme d'architecte en poche, Louis Paillard travaille d'abord en agence avant de très rapidement s'installer à son compte. Son association avec des amis sous le label Périphériques lui permet alors de travailler sur des projets en France (campus de Jussieu, concours du musée du Quai Branly... ) et à travers le monde (Japon, Corée du Sud... ). Aujourd'hui à la tête d'une structure d'une dizaine de collaborateurs, il construit des logements et travaille sur de grands projets d'urbanisme en France comme à l'étranger (Danemark, Belgique, etc.).

Ensaders est un collectif de dessinateurs composé de Yann Bagot, Kevin Lucbert et Nathanaël Mikles. C'est aux Arts décoratifs de Paris (ENSAD) qu'ils bâtissent leurs premières images en commun sur la même feuille. Avec nous, ils reviennent sur une aventure hors normes, incubatrice d'images drôles et fortes qu'ils aiment partager.

Après des études à l'école Estienne à Paris, Julien Magnani, diplôme en poche, travaille comme graphiste dans l'édition plusieurs années avant de fonder sa propre maison en 2011. Dix ans plus tard, il se souvient avec nous de son parcours.

C'est dans une suite d'un hôtel des Grands Boulevards, à Paris, que nous avons été accueillis par le réalisateur François Desagnat et son acteur principal, Jean-Paul Rouve, pour nous parler de l'adaptation au cinéma de la bande dessinée de Fabcaro, "Zaï Zaï Zaï Zai". Très complices au travail comme à la vie, ils sont revenus avec nous sur cette drôle d'aventure...

Il est amusant d'écouter un auteur qui, hanté par les ondes et vibrations qu'émettent l'île où il réside depuis des années, se décide à raconter une histoire en bande dessinée. Dans "Iruene", il est question d'un jeune homme appelé à retourner dans un passé lointain pour sauver sa "tribu". Dans ce type de récit dit "fantastique", Griffo excelle...

"Morgane Fox" est le second livre de Louise Laborie après le confidentiel "Sans nuage", paru chez Patayo. L'autrice y fait preuve d'ores et déjà d'un solide sens de la narration et d'un dessin empreint d'une forte personnalité. Nous avons tâché d'en savoir plus sur elle et son parcours. Elle s'y est prêtée de bonne grâce...

Pour la première fois, nous allons interroger un auteur dont les oeuvres sont exposées en galerie. Quelles sont ses motivations ? Quels bénéfices humains comme financiers en tire-t-il ? Olivier Schwartz a bien voulu répondre à nos questions à l'occasion de son exposition à la galerie Daniel Maghen...

Alors que le prix moyen d'une BD vendue en Suisse avoisine celui d'un produit énergétique en vogue dans la jet set, le pourcentage de dessinateurs locaux susceptibles de rafler le grand prix d'Angoulême commence à devenir sérieusement inquiétant depuis la désignation de l'auteur de Jonathan en janvier 2017 pour la blague de l'année. Spécialiste du grand écart stylistique doublé d'un vrai sens du coq à l'âne, Bernard Casey nous révèle les meilleures facettes de son humanisme naturel.

C'est au siège des éditions Rue de Sèvres que nous avons retrouvé ces deux amis à la vie et désormais au travail, puisque "Aquarica" est leur premier album en commun. Nous avons commencé l'interview avec Benoît Sokal le temps que François Schuiten revienne d'une promenade matinale avec son chien. Morceaux choisis...

Pour parler de biodiversité, pas mieux qu'une rencontre entre l'auteur de Broussaille, Frank Pé, et le scientifique Hubert Reeves.

C'est dans un bar à deux pas de la gare du Nord que nous attrapons au vol David Vandermeulen en provenance de Bruxelles avant qu'il ne se rende à une séance de dédicaces organisée au Divan du monde avec Daniel Casanave et Hubert Reeves pour la sortie du livre "La Biodiversité". Ça tombait bien car l'objectif de cette rencontre était de faire un premier bilan de "La Petite Bédéthèque des savoirs", dont ce livre fait partie.

Découvert dans l'hebdomadaire "Spirou", le personnage de Ptirou nous a tout de suite séduits par son originalité et le dynamisme de son trait. Basé sur un fait réel qui s'est déroulé lors de la grande crise économique des années 30 - et raconté succinctement par Rob-Vel quand il expliquait l'origine de Spirou -, Ptirou devient, grâce à l'imagination d'Yves Sente et au dessin de Laurent Verron, un personnage de fiction.

Histoire de ne rien vous cacher, nous y allions à reculons... Cette reprise par Stephen Desberg de "S.O.S. Bonheur"- une série culte de Jean Van Hamme - nous laissait sceptiques, même si Griffa en restait le dessinateur. Sentiment vite dissipé ! Dès les premières pages, la magie rencontrée il y a plus de vingt ans agit de nouveau. Dans ce canevas et cet univers anxiogène instauré par le scénariste de "XIII", Stephen Desberg retrouve un niveau scénaristique que nous ne lui avions plus connu depuis fort longtemps. Il a accepté de revenir, avec nous, sur les dessous d'une telle reprise...

A la faveur d'une belle sortie groupée avant le Festival d'Angoulême, le scénariste stakhanoviste Rodolphe a bien voulu éclairer les lanternes de la rédaction de "dBD" quant à sa longue carrière ainsi que sur sa façon de voir les choses. Rocker dans l'âme et Breton taillé dans le granit, l'homme nous reçoit dans son univers de banlieue entouré de milliers de 45 tours et d'un juke-box en état de marche. Rock on !

Ils se sont rencontrés en 2002 alors qu'ils travaillaient tous deux dans l'animation pour les sociétés Method Films et Futurikon. Puis l'envie de Terkel Risbjerg de faire de la bande dessinée associée au désir d'écrire des scénarios d'Anne-Caroline Pandolfo les a poussés à prendre la décision de quitter cette vie trépidante pour faire quelque chose de plus intime et bien moins... entouré. Si l'équilibre financier est depuis plus fragile, qui plus est avec l'arrivée de jumeaux dans leur vie, ce duo à la ville comme au travail dit ne rien regretter, car l'aventure en valait la chandelle.

Début septembre 2017, Serge Ewenczyk, le créateur des éditions Çà et Là, m'appelle pour me dire que le film adapté de la bande dessinée "Mon ami Dahmer", titre phare de son catalogue, est projeté en avant-première pendant le Festival de Deauville, et que son auteur Derf Backderf sera présent. Une excellente raison de me rendre dans cette cité balnéaire, malheureusement un jour de pluie...