Le secteur de la musique entreprend d’être vert et vertueux. Ce qui passe par un certain nombre d’innovations, de prescriptions, de subventions. Tutelles publiques et multinationales soutiennent. Spectateurs, artistes, maisons de disques, tourneurs s’emploient à réduire leur empreinte carbone. Jusqu’où ? Détails. Pas de chiffres.

Mettre en valeur le patrimoine immatériel de l’humanité paraît une démarche bénéfique. Mais les caractéristiques établies par l’Unesco pour définir ce qui en relève impliquent des valeurs qu’on peut interroger. Et les conséquences sur les pratiques labellisées ne sont pas sans ambiguïté, en particulier pour la musique.

Le Centre national de la musique a vu le jour en France fin 2020. Sa naissance intervient dans un contexte particulièrement délicat, la crise de Covid-19 ayant plongé le secteur dans le rouge. Les pertes pour l'année 2020 sont estimées à 4,5 milliards d'euros, principalement en raison de l'arrêt quasi total du spectacle vivant pendant la majorité de l'année. Le Centre national de la musique aura pour première mission de limiter les dégâts économiques.

Personne ne peut imaginer que Robert Charlebois puisse chanter un jour « I’ll come back to Montreal in a big sea-blue Boeing ». Mais les jeunes héritiers du chansonnier québécois, bilingues et très sensibles au diktat des plates-formes de musique en ligne, n’hésitent plus à utiliser l’anglais. De quoi inquiéter des autorités toujours soucieuses de la prééminence du français dans la Belle Province.

1949, Paris. Le coup de foudre frappe Juliette Gréco, la muse de Saint-Germain, et Miles Davis, trompettiste de jazz alors peu connu ici. Mais leur amour résistera-t-il à l'Amérique raciste ?