Ce livre décrypte le fonctionnement de la caméra du réalisateur, quels sont les enjeux de son utilisation, ainsi que les aspects techniques et esthétiques de cet appareil.

En revisitant le cauchemar du passé européen, ce roman offre la clé des intrinsèques contrefaçons du monde contemporain. Anton, un jeune universitaire d'Europe centrale, entame une recherche sur le phénomène de l'imitation dans la société. (Electre)

Un jeune interprète franco-hongrois vient d'être engagé dans un congrès européen organisé à Kaliningrad, une enclave russe sur la Baltique. A son arrivée, il découvre une ville où règnent les trafics et la prostitution. Il rencontre un très vieux Juif, un expert-comptable d'Hambourg, chauffeur de taxi à ses heures, et trois jeunes femmes incarnant trois perceptions du présent.

En faisant sien le prénom hongrois qu'il aurait dû porter, l'auteur reconnaît en lui-même la survie de son oncle Sandor mort en 1944. Les souvenirs de vingt-sept ans d'existence dont il nourrit l'agonie de son alter ego deviennent les siens au fur et à mesure qu'il les imagine et sa propre vie lui paraît poursuivre celle de son oncle. Un roman sur l'identité et la transmission.

Le roman commence en Bohême, sorte de retour à des lieux d'origine, avec l'arrivée du narrateur dans une petite ville où il croise une belle jeune fille. Il y aura d'autres péripéties, d'autres pays, d'autres filles et d'autres scènes d'amour, avant de retrouver le narrateur dans la même petite ville de Bohême où tout avait commencé.

Alain revient à Londres, en janvier 1964, pour fêter ses 20 ans auprès de sa tante et de son mari, réfugiés en Angleterre avant la guerre. De retour vers l'aéroport, il tombe sur Barbara, l'amante d'autrefois. Ils passent la soirée ensemble. En longeant un parc, ils sont poursuivis par un personnage qui semble vouloir enlever la jeune femme, jusqu'à un geste d'Alain qui résout la situation.

Le narrateur rencontre à Venise Stella, une jeune nageuse praguoise, qu'il croyait morte à Buenos Aires. L'action du roman se situe entre les deux textes précédents de Fleischer La nuit sans Stella et Immersion.

Réinterprétation du classique de Shakespeare, le Marchand de Venise. L'auteur propose son adaptation avec deux nouveaux personnages, Avigdor Sforno et David Fischer, double littéraire de Fleischer. Quatrième et dernier volume d'un archipel où la géographie est elle-même une histoire.

Dans la ville de Brno, en Moravie, un romancier rencontre un criminel récidiviste afin de s'inspirer de son destin. ©Electre 2019

Eté 1944. Damian, 7 ans, orphelin caché avec d'autres enfants dans une maison isolée de Transylvanie, fait la rencontre d'Alma, jeune violoniste de 20 ans, qui lui enseigne la langue française. Sept ans plus tard, devenu lycéen à Paris, il la retrouve et devient son amant. Récit de la passion d'une vie sous forme d'abécédaire. (Electre)

Tous les personnages de ces fictions sont soumis au monde réel mais paradoxal des collectionneurs qui sont sous l'emprise de ce qu'ils possèdent ou de ce par quoi ils sont possédés.

Alain Fleischer est l'auteur d'une oeuvre abondante et multiforme de photographe, plasticien, cinéaste et écrivain. Couvrant plusieurs décennies et abordant des sujets aussi nombreux que diversifiés - le réel et son envers, le temps et le mouvement, l'amour et l'érotisme, l'utopie…-, les entretiens réunis dans ce volume soulignent combien Alain Fleischer est un artiste du projet : chez lui, les idées prédominent et trouvent à s'exprimer dans des techniques et des formes adaptées, qu'il s'agisse d'un film, d'une installation ou d'un livre. Ils montrent aussi comme en témoigne Le Fresnoy, école d'art conçue et dirigée par l'artiste, que son oeuvre de créateur est inséparable de celle d'un passeur.

Dans la première partie, l'auteur montre que l'accent de la langue d'origine dans toutes sortes de langues secondes constitue une irréductible singularité, un signe de reconnaissance. La deuxième partie donne à entendre quelques intonations que le cinéma parlant a immortalisées, tel Chaplin dans Le dictateur ou Eric von Stroheim dans La grande illusion.

Vers 1933, dans une petite ville d'Europe centrale, un professeur de violon assiste à sa fenêtre aux premiers évènements de ce qui pourrait bien être la fin du monde : à l'issue d'un concert, un fléau meurtrier et invisible, qui entretient un rapport de forces mystérieux avec la musique, foudroie plusieurs victimes en pleine rue. (Livres Hebdo)