1989, qui ouvre ce nouveau tome du Journal de Charles Juliet, est l'année du succès de L'Année de l'éveil. Il se trouve projeté au devant de la scène. Sous la lumière. Mais sans doute les années de solitude, de travail et d'approfondissement ont-elles porté leurs fruits : le tumulte médiatique ne le perturbe pas. Et s'il est invité à faire des interventions, des lectures ou des conférences dans des lycées, des médiathèques, des facultés, s'il est invité à l'étranger (Maroc, Québec, Tunisie, Portugal), et si les rencontres tiennent une place grandissante dans sa vie, il n'en oublie pas pour autant de lire, de réfléchir sur l'écriture, l'art, l'existence. Ouvert sur le monde, ce cinquième volume montre à quel point, quand on le compare aux deux premiers, Charles Juliet a évolué, à quel point il est différent de celui qu'il était au début de son parcours. Même si un même désir de perfectionnement l'anime.

J'ai poursuivi mon chemin. Continué de travailler à me mettre en ordre, me clarifier, réaliser mon unité... Au désarroi et au découragement qui ont marqué les débuts de mon parcours, se sont progressivement substitués une force, une confiance, le ferme besoin de consentir, d'adhérer. Voilà pourquoi la part faite ici à la réflexion et au questionnement est moindre que dans les deux premiers volumes. En revanche, plus nombreuses sont les notes relatant des rencontres, des instants de vie, d'accord, d'intime exultation.

La recherche de soi est un long chemin. Au début, il n'est d'ailleurs pas de chemin. Seule règne une profonde ténèbre. Une ténèbre faite d'interrogations, de doutes, de fatigue, de haine de soi, de difficulté à vivre... Mais un travail d'élucidation et de clarification parvient à le repousser, à y faire naître une faible lueur. Alors des entraves commencent à tomber, des obstacles à disparaître, et un chemin finit par s'ouvrir. Il permettra à celui qui l'empruntera de se connaître et de vivre en bonne intelligence avec lui-même, les autres et le monde. Au long des trois premiers volumes de son Journal, Charles Juliet a relaté son cheminement. Dans ce quatrième tome, il poursuit sa quête. Mais la sérénité lui est venue, et ces notes où alternent instants de vie, rencontres, plongées intérieures, marquent un indéniable accomplissement.

Ces photographies mettent à l'honneur l'abbaye d'Orval et la simplicité du lieu typique de l'architecture cistercienne.

Recueil de poésie qui porte sur des thèmes déjà abordés par l'auteur mais ici approfondis : l'angoisse devant la confusion, devant la perte de conscience à soi-même et aux autres, et le combat contre le moi envahissant, la tension vers le rassemblement intérieur.

Livre d'artiste mêlant deux aspects essentiels de l'oeuvre de F. Verdier, assemblant en alternance les toiles et des éclairages sur son univers artistique et spirituel. Chaque chapitre, conçu comme un livre à part entière, fait l'objet d'un traitement graphique spécifique et intervient sur un thème précis.

Un adulte se penche sur une certaine époque de sa vie, son enrôlement comme enfant de troupe pour poursuivre ses études. Avec au coeur la nostalgie du pays, ce jeune paysan, respectueux des valeurs traditionnelles, entre dans l'univers militaire. Ce récit est une dure initiation à la vie d'adulte, un passage sans concession de l'enfance à l'adolescence.

Un petit paysan devenu enfant de troupe s'éveille à la complexité de la vie et conquiert la vraie liberté qui est en lui. La faim, le froid, la peur de mourir, les sévices que les anciens font subir aux bleus, le sadisme de certains sous-officiers, la nostalgie de son village, la découverte de l'amour avec la femme de son chef sont autant de pas vers l'âge adulte.

F. Verdier, qui s'est formée à la calligraphie auprès de maîtres chinois, partage sa conception de l'existence, de son art, sa perception de l'instant et sa vision du geste créateur.

Un adulte se penche sur une certaine époque de sa vie, son enrôlement comme enfant de troupe pour poursuivre ses études. Avec au coeur la nostalgie du pays, ce jeune paysan, respectueux des valeurs traditionnelles, entre dans l'univers militaire. Ce récit est une dure initiation à la vie d'adulte, un passage sans concession de l'enfance à l'adolescence.

Récit autobiographique qui évoque à la fois la figure tragique de la mère, morte de faim en 1942, après huit ans d'internement dans un hôpital psychiatrique, et la mère de substitution, qui a permis la gestation de la personnalité de l'auteur. ©Electre 2020 (Electre)

Des réflexions sur l'écriture et l'art qui en font toute la richesse, sur le temps qui passe, et sur l'âge qui avance, avec cette foi et cet apaisement que C. Juliet a acquis grâce à la maturité.

Une invitation à l'art de pratiquer la lecture à haute voix, nécessitant la connaissance de techniques destinées à maîtriser, entre autres, la respiration, le trac, le positionnement face au public et le jeu de la voix. Avec un CD d'exercices pour acquérir les bases. ©Electre 2019

Dans ce journal intime écrit au cours d'une résidence de cinq mois à Wellington en 2003, C. Juliet fait le récit de ce qu'il a vécu en Nouvelle-Zélande : rencontres, voyages à Auckland et dans l'île du sud à Dunedin et Christchurch. Il y livre également des notes de lecture et des réflexions sur la création poétique, des souvenirs d'enfance et des poèmes.