L'écrivain décrypte l'engouement suscité à droite par l'ancienne députée du Vaucluse et pointe les limites de sa stratégie.

Dans un brillant essai, "La haine des clercs" (Seuil), Sarah Al-Matary, maître de conférences, balaie deux siècles et demi d'anti-intellectualisme en France. En cantonnant parfois un peu vite le mal à la droite...

Après l'incendie qui a touché la cathédrale, deux ouvrages, publiés par Adrien Goetz et Sylvain Tesson, mettent en lumière le fragile rapport au passé d'un pays meurtri et divisé.

Visionnaire. Jamais nous n'avons été aussi proches du monde décrit par l'auteur de« L'empire du Bien». De quoi donner envie de le relire ! Sommaire. Philippe Muray : prophète de notre temps. "Muray ou le plaisir de saboter ce monde ridicule..." Tartuffe est de tous les temps. Avec Muray à La Chopotte.

Pour faire entendre toutes les musiques à droite sur l'Europe, Wauquiez a misé sur le collectif. Mission : éviter la cacophonie.

D'un côté, Georges Bernanos, notre grand écrivain réfractaire, qui entre cette année dans le domaine public. De l'autre, l'auteur du "Petit Prince". Deux destins parallèles aux heures sombres de l'histoire de France.

Un hommage au philosophe disparu en 2018, à l'occasion de la sortie d'entretiens et d'écrits intimes posthumes.

Dans «Bloc contre bloc», Jérôme Sainte-Marie ressuscite Antonio Gramsci et évoque une reconfiguration politique, sous la forme d'un bloc élitaire contre un bloc populiste.

L'auteur de "Georges Bernanos encore une fois" (les Provinciales) était à Sao Paulo au moment de l'élection présidentielle brésilienne. li livre un récit nuancé de cet événement politique.

On répète volontiers que les grands hommes d'Etat sont doués d'un instinct sûr. En diverses circonstances de sa vie, Jacques Chirac a été cet homme-là. Ainsi au début de l'année 1995, alors que tous les sondages le donnaient perdant dans la lutte qui l'opposait à Édouard Balladur pour succéder à François Mitterrand à l'Élysée.

« Emmanuel Macron peine à convaincre les Français de ses choix économiques », « Les annonces d'Edouard Philippe ne convainquent pas les syndicats »... En ce début d'année 2020, pas un jour ne passe sans que les journaux, les radios et les télévisions françaises ne reprennent l'antienne désormais monotone. Poursuivi par ces nouvelles jusqu'à l'écran de son téléphone de poche - « 69 % des Français estiment qu'Emmanuel Macron ne sera pas réélu en 2022 » - l'on songe à cette fameuse incommunicabilité des êtres et des âmes qui a inspiré à François Mauriac une grande partie de ses romans.

Qu'est-ce qui fait boiter Emmanuel Macron? "L'illusion du bloc bourgeois", ont à leur manière prédit Bruno Amable et Stefano Palombarini dans un vif petit livre publié à la veille de l'élection présidentielle de 2017 et réédité en version augmentée en septembre 2018, quelques semaines avant le déclenchement du mouvement des "gilets jaunes".

Sébastien Lapaque évoque son retour à Olinda en octobre 2022, une semaine avant le second tour d'une élection présidentielle qui promettait d'être violent.

Rendez-vous planétaire du sport marchandisé, symbole du règne du n'importe qui, les jeux Olympiques ont longtemps été nimbés d'une aura héroïque et aristocratique. Âgé de 28 ans en 1896, Charles Maurras, qui n'était pas encore le doctrinaire de l'Action française, ne s'y est pas trompé en se précipitant à Athènes pour assister aux premières olympiades de l'ère moderne. Vingt-six ans après la deuxième Coupe du monde de football, remportée par l'équipe de l'Italie fasciste avec l'aide des arbitre , les XVIIe olympiades se sont déroulées à Rome.