La jeune diplômée en psychologie s’est passionnée sur le tard pour la céramique, qu’elle pratique dans un atelier de Montreuil. Avec patience et un goût certain pour l’expérimentation, elle malaxe le grès afin d’en faire de la vaisselle.

Longtemps, la lutte contre le sida a été la principale cause caritative des marques de cosmétiques. Pour mieux coller aux préoccupations des jeunes consommateurs, elles investissent aujourd’hui le champ des troubles mentaux, avec des dons et des plateformes d’écoute. Une démarche qui va de pair avec la levée du tabou sur le sujet.

Des soins, des sérums, du maquillage présentés dans des vidéos décontractées et presque sans fard à leurs abonnés sur les réseaux sociaux, ces clients à portée de clics... à l’instar de Gwyneth Paltrow, la pionnière, ou de Brad Pitt, l’un des derniers en date, célébrités du cinéma et de la pop sont de plus en plus nombreuses à créer leur propre marque de cosmétiques. Avec un succès fou. Mais au-delà des bénéfices records, avec leurs labels inclusifs, dégenrés, à l’image de leurs combats personnels, certains de ces néoentrepreneurs contribuent à changer peu à peu la face du monde de la beauté.

Ils ont à peine plus de 20 ans et fréquentent déjà des cabinets de médecine esthétique. Injections, peeling chimique ou laser… ces soins promettent à cette génération biberonnée aux réseaux sociaux de prévenir le moindre signe de vieillissement. Baptisé « préjuvénation », ce phénomène inquiète les professionnels, qui soulignent le manque d’études sur les effets à long terme de ces traitements.

Les cils sont démesurément longs, les ongles ornés de strass, les corps hypersexualisés. Comme un pied de nez au chic bourgeois, les nouvelles stars du R'n'B ou de la télé-réalité sont les ambassadrices d'une sensualité exacerbée qui fait d'elles des héroïnes plus que des objets. A l'image de la mannequin Emily Ratajkowski, figure emblématique d'un féminisme qui revendique un sex-appeal ravageur. Tout en puissance.

Lors des deux premiers confinements, quelque 65 000 salons de coiffure, considérés comme "commerces non essentiels", ont dû fermer dans l’Hexagone, laissant leur clientèle désemparée. Conseils à distance, coupes clandestines ou apprentissage du maniement des ciseaux, les Français ont eu recours au système D. Si certains ont profité de l’occasion pour expérimenter ou retrouver une chevelure naturelle, tous mesurent désormais le rôle central joué par les coiffeurs dans une période bouleversée, où les visages apparaissent souvent masqués.

Tout l’été, « M » s’invite dans des lieux où l’on travaille ensemble. En Bretagne, les Lewis cultivent à la main leurs parcelles de terre, dont ils tirent de quoi se nourrir et se chauffer. Ces Britanniques d’origine publient aussi un petit journal en anglais, parsemé d’actualités locales, de « comics » et de conseils en jardinage.