Mathieu Chavaren est un jeune artiste de Biarritz exposant depuis peu à Paris. Figure incontournable de la côte basque, il partage son temps entre l'organisation de soirées avec son collectif Radio Standart et l'atelier, où il peint des tableaux incisifs, empreints de minéralité. Il expose au Boa Lab (Lisbonne) à partir du 9 juillet.

L'exposition "Du Douanier Rousseau à Séraphine - Les grands maîtres naïfs" se tient jusqu'au 23 février 2020 au musée Maillol, à Paris (commissaires: Jeanne Bathilde Lacourt et Alex Susanna). L'art naïf est une alternative ou, tout du moins, permet de lire autrement l'histoire de l'art et d'envisager une permanence de cette forme d'art populaire, chez des artistes tels Claude et François-Xavier Lalanne, Niki de Saint Phalle, certains représentants tardifs de la Harlem Renaissance, et jusqu'à de plus jeunes comme Nicolas Party.

Le Filaf (Festival international du livre d'art et du film d'art) fête ses dix ans en 2020. Initialement prévu au début de l'été, comme tous les ans, l'événement perpignanais est reporté du 26 octobre au 1er novembre. Sébastien Planas, directeur et fondateur du Filaf, revient sur son histoire.

La Fiac a finalement annulé son édition 2020, pour laquelle elle envisageait de consacrer une partie de son programme à la performance. Nous avions prévu de publier à cette occasion une enquête sur la performance aujourd'hui, en particulier ses circuits de diffusion et de commercialisation. Conscients que ce sujet dépasse de loin la seule tenue de la foire parisienne, nous avons choisi de maintenir cet article dans notre sommaire.

Le commissariat de cette 16e biennale de Lyon a été confié au duo Sam Bardaouil et Till Fellrath, basé à Berlin, où ils dirigent depuis peu la Hamburger Bahnhof.

Après son exposition en 2020 à la fondation Louis Vuitton, Jean Claracq accroche ses oeuvres à la galerie Sultana (Paris) du 13 février au 3 avril 2021. L'occasion d'une promenade virtuelle dans ses tableaux.

Au 20e siècle apparaît une nouvelle manière de peindre, en aplat. Elle induit une autre façon de rendre les volumes, par des juxtapositions de tons et des ombrages. Ce style de peinture, s'il existe déjà dans les années 1930, se développe véritablement dans l'après-guerre et à l'époque du pop art, notamment avec l'utilisation croissante de la peinture acrylique et de la bombe aérosol. Il y a parfois des chaînons manquants dont la redécouverte permet de comprendre une évolution, objet de ce dossier.

A la fin des années 1990, Jim Dine s'installe à Paris avec sa compagne, la photographe Diana Michener. Aujourd'hui, il donne au Musée national d'art moderne une trentaine de tableaux et sculptures, datant des années 1960 à nos jours, et dans lesquels figurent quelques-uns de ses chefs-d'oeuvre. Le Centre Pompidou expose cette donation jusqu'au 23 avril (commissariat : Bernard Blistène). L'exposition s'intitule Paris Reconnaissance. C'est une façon, pour l'artiste, de remercier une cité qui lui a tant donné, et nourri son art.

Jusqu'au 22 décembre 2017, la cour vitrée du Palais des études, aux Beaux-Arts de Paris, accueille un ensemble de sculptures en brique de l'artiste danois (né en 1938). C'est la première fois qu'une exposition (dont le commissariat est assuré ici par Jill Silverman van Coenegrachts et Thierry Leviez) est intégralement consacrée à cette part de l'oeuvre. En apparence moins connue que le versant pictural, elle se déploie néanmoins depuis les débuts de l'artiste au milieu des années 1960, souvent dans des formats monumentaux.

Les tableaux de Laure Mary-Couégnias exhalent un parfum de paradis perdu. Les animaux qui en peuplent les jardins résonnent en nous d'une bien étrange manière. Cet été 2018, l'artiste expose son étonnant bestiaire de Nîmes à Anglet, en passant par La Havane.

La galerie Perrotin (Paris) présente jusqu'au 26 mai 2018 la première exposition personnelle en France de l'artiste américain Matthew Ronay. Intitulée Ramus, elle est l'occasion de découvrir ses étranges et singulières sculptures.

Ce printemps et une partie de l'été, Apolonia Sokol exposait ses tableaux à The Pill, jeune galerie d'Istanbul. Richard Leydier a fait le voyage d'Orient pour découvrir les nouvelles oeuvres de cette artiste prometteuse. Elle participe à l'exposition Mademoiselle (commissaire : Tara Londi) au Centre régional d'art contemporain (CRAC) de Sète, jusqu'au 6 janvier 2019.

Deux expositions d'envergure célèbrent cet automne l'oeuvre de BernarVenet. Au Musée d'art contemporain de Lyon, Bernar Venet, Rétrospective 2019-1959 (commissaire :Thierry Raspail) revient sur l'ensemble de sa carrière, tandis que Bernar Venet, les Années conceptuelles 1966-1976 (commissaires: Hélène Guenin et Alexandre Quoi), au MAMAC, Nice, se concentre sur cette décennie qui vit l'oeuvre se radicaliser considérablement d'un point de vue théorique. Lan prochain, un projet monumental longtemps ajourné, l'Arc majeur de 185,4°, sera enfin réalisé en Belgique, entre Namur et Luxembourg.

Depuis près de quatre ans, Nicolas Bourriaud peaufine le triptyque du MO.CO. (Montpellier Contemporain), qui réunit les institutions suivantes : l'école supérieure des beaux-arts Montpellier Méditerranée Métropole, La Panacée, centre d'art contemporain, et le MOCO, Hôtel des collections, espace dédié à l'exposition de collections publiques et privées, réhabilité par l'architecte Philippe Chiambaretta, qui ouvrira le 29 juin 2019. Le directeur revient sur ce projet qui se comprend à l'échelle d'une ville.