Depuis un an, Socotra, archipel yéménite longtemps négligé par le gouvernement central, est aux mains de séparatistes sudistes soutenus militairement par les Emirats arabes unis et, de manière plus discrète, par l’Arabie saoudite. Quelle que soit l’évolution de la guerre, Abou Dhabi entend bien renforcer son implantation militaire afin de contrôler ce verrou maritime stratégique du golfe d’Aden.

Environ 15 % de la population du Népal travaillerait actuellement à l'étranger, dont une grande partie au Qatar sur les chantiers en lien avec la Coupe du monde de football ou sur d'autres projets gargantuesques de la région. Une manne financière importante pour le petit pays du sous-continent indien, mais aussi un drame : chaque semaine, plusieurs corps reviennent sans vie, dans des cercueils.

Au sud-est de Bagdad, dans la province marécageuse de Maysan, un important braconnage de cet échassier migrateur secoue une région marquée par les trafics et la pauvreté. Les autorités ne s'attaquent que timidement à cette activité il légale, nécessaire à la survie de la population.

Depuis deux décennies, le pays multiplie les coups de communication pour exister sur la scène mondiale. Mais derrière ces gesticulations se cache un aspect plus sombre, qui mêle impérialisme militaire régional, extrémisme religieux et répression tous azimuts.

Depuis novembre, les houthis multiplient les agressions contre Israël et contre tous les navires marchands transitant en mer Rouge liés de près ou de loin à l'État hébreu. Le mouvement armé inquiète par sa violence.

En exploitant pendant vingt ans un bassin pétrolier situé dans l'est de ce pays aujourd'hui en guerre, le géant français s'est rendu responsable de pollutions majeures qui affectent l'environnement et la santé de milliers de Yéménites. "L'Obs" a enquêté sur place, en s'appuyant sur des dizaines de documents exclusifs.