Portrait Lauritz Melchior et sélection des 10 meilleurs disques des airs masculins chez Wagner.

Le premier festival programmé par Pierre Audi joue le changement dans la continuité. Entre le Requiem de Mozart illustré par Romeo Castellucci, Tosca revisitée par Christophe Honoré, ou Mahagonny dirigé par Esa-Pekka Salonen, c'est finalement le Jakob Lenz de Wolfgang Rihm, un spectacle importé, qui marque les esprits.

Dans l'oeuvre du mois, Didier Van Moere décrypte la genèse du ballet "Pulcinella" composé à l'orée des années 1920 par Igor Stravinsky. L'oeuvre emprunte au style de Pergolèse, compositeur italien ayant vécu près de deux siècles auparavant et inaugure le style "néo-classique" de Stravinsky. Pour conclure, l'article propose une discographie comparée.

Comment ? Rémy Louis ne signe pas la critique du coffret Böhm tant attendu ? Soyez tranquille, il est en pleine forme. Mais puisqu'il a rédigé la notice et suivi le projet, c'est Didier Van Moere qui nous guide dans les années 1930 et 1940 du chef autrichien.

"L'Avant-Scène Opéra" livre les comptes-rendus de la saison estivale dans les grands festivals lyriques d'Europe. Sommaire. Festival de Bregenz. Festival de Pesaro. Festival de Salzbourg.

Programme gargantuesque pour ce festival du retour à la normale, après deux éditions perturbées par la pandémie. Mais programme inégal. La Salomé de Strauss, un nouveau Couronnement de Poppée, ainsi qu'une création de Pascal Dusapin, ont mieux fait souffler le vent de la résurrection qu'une Deuxième de Mahler étrangement mise en scène.

Dans la ville de Mozart, cet été 2022, "La Flute enchantée" virait au tragique. Davantage que par une "Aida" inaboutie, les festivaliers se sont laissé griser par une "Katia Kabonova" de Janacek à couper le souffle, et un "Triptyque" de Puccini relu à la lumière de "La Divine comédie".

A l'origine, c'est une commande de Witold Rowicki : une oeuvre sans prétention, « dans le genre de la "Petite Suite" »,destinée à mettre en valeur le Philharmonique de Varsovie dont il vient de prendre les rênes. Le résultat sera bien différent : une partition très aboutie et très virtuose, élaborée sur quatre années (1950-1954) et avoisinant les trente minutes. La production orchestrale de Lutoslawski se réduit alors essentiellement à la Symphonie n° 1 (1941- 1947), marquée par le néoclassicisme parisien de l'entre-deux-guerres.

Le troisième opéra de Rimski-Korsakov entre enfin au répertoire de l'Opéra de Paris avec Aida Garifullina dans le rôle-titre. Dmitri Tcherniakov signe une production d'un équilibre parfait.