Pourquoi l'émergence de la Chine et de l'Inde, et le boom des technologies de l'information vont changer la face du monde.

L'année 2014 est riche en commémorations : c'est non seulement l'année du centenaire de la Première Guerre mondiale, mais également celle de l'anniversaire du débarquement des Alliés trente ans plus tard, en juin 1944, sur les plages de Normandie pour libérer l'Europe du nazisme, et enfin, celle de la commémoration des vingt-cinq ans du début de l'effondrement de l'Union soviétique en 1989, événement marquant la fin de la guerre froide qui avait divisé le monde pendant plus de quarante ans.

Si les avancées technologiques ont, au cours de l'histoire, été la source de progrès sociaux et économiques, et ont permis à l'homme de vivre plus longtemps et en meilleure santé, ce serait, pour l'éditorialiste du "Financial Times", Martin Wolf, une erreur de s'abandonner aujourd'hui au « techno-optimisme ». Selon lui, les nouvelles technologies créées par la révolution numérique de la fin du XXe et du début du XXIe siècle sont très loin de générer des bénéfices économiques et sociaux équivalant par exemple à une invention comme le tout-à-l'égout au XIXe siècle.

Que pourront faire les banques centrales si la prochaine récession frappe alors que les taux d'intérêt sont toujours bien en dessous de leur niveau de 2008 ?

C'est parce que la finance est essentielle qu'une révolution est nécessaire.

Les élites, en particulier les élites républicaines, ont joué avec le feu. L'incendie sera difficile à éteindre.

Les solutions radicales et originales de l'ancien gouverneur de la Banque d'Angleterre pour discipliner davantage un système financier et en finir avec des promesses qu'il ne peut pas tenir.

La guerre contre la drogue est une idée idiote. La force et la peur n'en suppriment pas l'usage pour autant.

Autour d'un bar et de raviolis, et avant le référendum, l'ancien dirigeant de l'ex-autorité des marchés britannique, la FSA, parle du Brexit, de ses erreurs à propos de l'euro, et trouve que le chancelier George Osborne est "assez joueur".

Le point de bascule de l'effondrement de l'Occident ?

L'heure est venue de faire le bilan économique raisonné de la présidence Barack Obama.

M. Trump presse l'Occident de s'unir pour une "guerre des civilisations". Martin Wolf y voit une dangereuse manipulation.

Pays clés de l'Union, l'Allemagne, la France et l'Italie sont désormais confrontées au même : la faiblesse de leur gouvernement.

Au vu des résultats et des potentialités, la croissance économique rapide des deux grands devrait se poursuivre pendant encore une génération.

Le soutien de la Chine serait annonciateur d’un monde de tous les dangers, scindé en deux blocs.

L’impact des nouveaux concurrents, l’augmentation des inégalités au sein des pays, la crise financière mondiale, la pandémie et maintenant la guerre en Ukraine “ont amené beaucoup de gens à conclure que le commerce mondial et le multilatéralisme – deux piliers de l’OMC – sont plus une menace qu’une opportunité”. Détails. Pas de chiffres.

Le caractère irrationnel, xénophobe et plein d'amertume de l'appel de M. Trump est effrayant. Les Etats-Unis sont ainsi devenus grâce à lui une superpuissance sans foi ni loi.

La mondialisation ne favorise pas seulement la circulation des biens, des services et des capitaux, mais également des populations. Les écarts importants de niveaux de développement entre les différentes zones économiques entraînent des mouvements de population des pays les moins développés vers les plus prospères. Les pays riches tirent de nombreux bénéfices de l'immigration mais ils sont également eux-mêmes confrontés à un certain nombre de difficultés d'ordre économique ou social.

Sans reprise, point de salut pour la zone euro, nous dit Martin Wolf. Quelle reprise ? Quel salut ?

Nous n'avons pas besoin de plus de finance, mais d'une meilleure finance. Oui, cela pourrait aussi se terminer par considérablement moins de finance.

Traiter le défi du changement climatique comme un problème d'assureurs est stimulant intellectuellement. Et pas qu'intellectuellement.

Des chiffres et des solutions pour au moins tenter de repousser la catastrophe du changement climatique.

Demande insuffisante, productivité stagnante, finances fragiles, politiques instables, géopolitique tendue, challenges multiples ; Martin Wolf passe ici en revue les difficultés chroniques qu'il nous faut nous employer à résoudre.

Le peuple de Grèce a parlé. Le minimum est que les pouvoirs européens en place écoutent. Mais ils n'écouteront pas.

L'art de la prévision est à hauts risques. Martin Wolf s'y risque néanmoins, avec tous les avertissements d'usage.

Et pourquoi il faut lire ou relire Eric Hoffer auteur du "Vrai Croyant", un guide pour comprendre le fanatisme.

L'économie mondiale est devenue dépendante au crédit. La Chine pourrait bien être la prochaine victime.

Que la Grèce et les Européens divorcent ou non, le problème demeurera.

Les stress tests des banques européennes et la valeur de leurs actifs ne sont pas tout. La faiblesse de la demande est aussi un vrai problème.

Durable ou pas, la baisse du prix du pétrole est difficile à prévoir. Mais si tel était le cas, les conséquences en sont multiples. En voici d'ores et déjà six.