Nés dans les comic books américains au cours des années 1930, les super-héros sont devenus des figures populaires aujourd'hui omniprésentes dans tous les espaces du quotidien. Autrefois jugés pernicieux ou néfastes, ils sont mis en scène dans des fables modernes, analysées comme des paraboles du monde contemporain.

Figure devenue incontournable de l'imaginaire contemporain, l'écrivain et scénariste Alan Moore est l'auteur de titres-phares tels que Watchmen, V pour Vendetta, From Hell ou La Ligue des gentlemen extraordinaires. Il est parvenu à imposer sa relecture radicale et critique des comic books, de l'écriture et du rôle de l'artiste dans la cité. Le grand talent de ce magicien postmoderne, passé maître dans l'art de la déconstruction, réside sans doute dans sa capacité à relier des éléments, idées ou concepts existants, mais habituellement considérés comme antagonistes ou incompatibles. Fiction, imaginaire, mythe et réalité se mêlent ainsi intimement dans ses travaux, dessinant, dans la durée, une véritable vision du monde, étonnamment cohérente.

Une femme est retrouvée morte avec l'épouvantable chiffre de Cthulhu gravé dans sa chair. Le grand détective Charles Auguste Dupin est l'une des rares personnes à pouvoir le déchiffrer. Dans le même temps, les Shoggoths attaquent le comte de Saint-Germain. ©Electre 2020

Space opera :une succursale majeure de la science-fiction. Tout l'imaginaire des espérances de l'espace, lorsque cape flottant à l'épaule et pistolet-laser au poing, de vaillants héros parcouraient les immensités galactiques à bord de leurs vaisseaux rutilants. De Flash Gordon à Star Trek de la faune de l'espace aux empires galactiques, d'E. E. Doc Smith à Samuel Delany en passant par Poul Anderson, Isaac Asimov, Charles Harness et E. C.Tubb, sans oublier Buck Rogers, Dan Dore, Perry Rhodan, les pulps, les serials et Doctor Who l'histoire illustrée du rêve spatial, lorsque les étoiles étaient plus proches.

Une étude des jeunes héros des séries policières pour la jeunesse à travers leurs aventures, leur contexte historique et leur milieu social : le Club des Cinq, Fantômette, Marion Duval, le Clan des Sept, Détective Conan, etc.

Maggie Black est écrivain. Un de ses correspondants, David Cooper, vient de mourir en lui laissant tous ses biens en héritage. Elle décide de s'installer dans sa maison afin de rédiger sa biographie, mais la demeure est dans le désert de l'Arizona, là où la magie est puissante. Elle devra faire attention à ne pas perdre la raison, ou la vie. ©Electre 2024

Michael Bishop, né en 1945 dans le Nebraska, est un spécialiste de Dylan Thomas et un enseignant d'anglais à l'université de Géorgie. Auteur de onze romans, il se consacre depuis le milieu des années 90 à la poésie et aux nouvelles. On le connait en France comme auteur du Requiem pour Philip K. Dick, roman-hommage au grand auteur californien, mais il a écrit aussi bien de l'horreur que du réalisme magique, de la science-fiction ou du réalisme.Mythes américains et années sida : Colorado, Amérindiens, télévisions, publicité et cause LGBT, ce grand roman qui a obtenu le prix Mythopoeic en 1988 est enfin traduit en France.Michael Bishop demeure un auteur de SF d'actualité : les éditions Mnémos le compterons bientôt aussi à leur catalogue.

Karin Boye est l'une des grandes figures tutélaires de la littéraire suédoise, poète, traductrice et romancière, lesbienne, elle s'est suicidé en 1941.  Historiquement, l'une des plus grandes dystopies européennes, qui a inspiré 1984 d'Orwell.  Longtemps publié en France dans une traduction médiocre et incomplète chez un petit éditeur, ce roman a fait l'objet pour nous d'une nouvelle traduction intégrale par un spécialiste de l'autrice, Léo Dhayer, qui avait appris le suédois rien que pour servir cette passion.  Paru en poche Hélios dont il fut l'une des meilleures ventes (plus de 7500 exemplaires), il s'agit de sa première parution en grand format pour ce texte qui appartient aux trésors de la littérature mondiale.    «Très remarqué à sa sortie,  Kallocaïne  marqua notamment la culture anglo-saxonne, au point qu'il fut l'inspiration principale du 1984 d'Orwell, qui ne se cachait pas de son admiration pour le roman suédois - il lui doit en particulier la symbolique de l'œil.  Un livre puissant et poétique qui était le chaînon oublié entre 1984 et Le Meilleur des mondes mais aussi le testament d'une femme en avance sur son temps.» (Librairie Lucioles)    «Pour un état policier performant nous vous recommandons l'injection de kallocaïne. Effet secondaire : paranoïa extrême, car nulle n'est à l'abri de ce sérum de vérité. Aussi poignant que «1984», Kallocaïne est paru en 1940. (Librairie Gibert Joseph)  Dans son contexte, Kallocaïne questionne clairement la capacité d'un homme conditionné à renier son humanité, mais également la force que peut tirer un régime de ce genre de citoyen (...). Dotée d'une écriture fluide, cette dystopie offre un bon complément aux classiques que l'on peut déjà avoir lus (1984, Nous autres, Farenheit 451 ou encore le meilleur des mondes).» (Bhoemia)    «Les premières pages m'ont scotchée par leur intensité signifiante et la suite ne m'a pas déçue : chaque personnage, chaque signe est à sa place et la simplicité apparente de ce roman en...

Dans l'Europe glacée de l'Aurignacien, neuf hommes et femmes poursuivent un bison. Après la disparition de l'un d'entre eux, les chasseurs pensent à une intervention des Souffles, les cruels dieux des vents. Mais Collembole N'a-qu'un-oeil, chamane rationaliste, est persuadé du contraire, et enquête avec son disciple Queue-d'Aurochs.

Cette cartographie de l'univers du réalisateur permet de découvrir les caractéristiques de son récit universel : le voyage initiatique. Inspiré par les paysages européens, et par sa culture, H. Miyazaki permet un dialogue à la fois textuel et visuel, entre Occident et Asie, entre Europe et Japon.

Nous avions déjà publié James E. Gunn il y a plusieurs années, avec ses romans  Les Magiciens et Le Pont sur les étoiles.  Petit maître très apprécié du lectorat de science-fiction, nous avions à cœur de faire mieux connaître son œuvre en France et avions convenu avec lui, avant sa mort en 2020, plusieurs contrats pour certains de ses romans.Parmi ceux-là, Les Bienfaiteurs (The Joy Makers). Jamais traduit en français, ce roman nous a époustouflés par son récit. Partant d'une idée simple – une entreprise propose à qui le veut le bonheur garanti en échange de toutes ses possessions –, James E. Gunn imagine un récit, étalé sur plusieurs siècles, dans lequel le bonheur devient une véritable religion mondiale, une secte. Jusqu'à un final vertigineux, que ne renierait pas Philip K. Dick, préfigurant 50 plus tôt les questions posées par les films Matrix.D'une terrible actualité, avec sa quête d'un bonheur devenu presque vide de sens, son entreprise qui s'imisce jusque dans les replis les plus intimes des gens et ses applications de l'intelligence artificielle et de la réalité virtuelle, Les Bienfaiteurs est une dystopie majeure, qui se hisse sans honte aux côtés du Meilleur des mondes, Un bonheur insoutenable et Kallocaïne.Il nous semble que la découverte d'un texte aussi frappant pourrait aisément obtenir un beau succès à l'image de celui de Kallocaïne, autre grande dystopie inédite en France redécouverte par les Moutons électriques (plus de 8000 ex vendus).

Une caravane parcourt la montagne. Composée de vingt guerriers nains armés, de trente gnomes chargés de transporter leurs affaires et de mules tout aussi chargées, elle reste curieusement silencieuse. La raison est qu'ils ont tous peur. ©Electre 2020

Fasciné par les légendes anciennes, Alex Nikolavitch s'est lancé dans un travail de refondation de la Matière de Bretagne (les légendes arthuriennes), à travers une série de romans indépendants, situés à différentes époques du mythe ; après le roi Uther Pendragon dans Trois coracles cinglaient vers le couchant et le chevalier Lancelot dans L'ancelot avançait en armes, voici le destin de Perceval et un aperçu de la quête du Graal.  Loin de trahir les œuvres originales, Alex Nikolavitch leur rend un vibrant hommage tout en réinventant les personnages qu'il présente sous un jour nouveau et complexe, soucieux de plonger dans leur psyché et de s'intéresser à leurs émotions, doutes et ambitions.Les deux premiers romans de ce cycle thématique ont été salués en librairie par un grand nombre de " mots de libraires ". Avec respectivement 1496 ex et 1491 ex, ils ont un bon historique de vente. Les deux premiers volumes sont réédités en même temps que cette nouveauté, avec nouvelles couvertures harmonisées. S'inscrivant pleinement dans le courant de la fantasy historique, qui est en tête des ventes du genre, les " arthuriades " de Nikolavitch se situent à mi-chemin du mythe et de l'histoire, à l'instar par exemple de la saga Rois du monde de Jaworski. 

Neuf survivants retranchés dans la grotte des Teules, encerclés par l'ennemi, sont les seuls compagnons qu'il reste au barde Fintan Calathynn pour mener à bien la quête du Roi-Diseur. Parmi eux, Kunti et sa mère, la Courtisane, ainsi que l'énigmatique Shakti pourraient bien être des atouts pour la survie du groupe, à condition de révéler les zones d'ombre de leur passé. ©Electre 2016