"Cosinus" a visité pour vous, en avant-première, le laboratoire Structure et Instabilité des Génomes du Muséum national d’Histoire naturelle, qui ouvrira ses portes le 14 et 15 octobre pour la Fête de la Science. Une belle occasion pour comprendre la recherche fondamentale sur la molécule d’ADN.

Focus sur les trois lauréats du Nobel de Physiologie Médecine de 1962 récompensés pour leurs découvertes sur la structure moléculaire des acides nucléiques et sa signification pour la transmission de l'information pour la matière vivante.

Ces images, qui viennent d'être prises par deux équipes de chercheurs, révèlent pour la première fois à quoi ressemblent les Asgards. Pas les extraterrestres de Marvel, ni les dieux de la mythologie nordique, mais des êtres unicellulaires de la famille des archées, qui frayent d'ordinaire en secret dans des mondes souterrains, partout sur notre planète. Un de leur lointain ancêtre, probablement semblable à bien des points à ces petits organismes d'à peine un micromètre de large, est à l'origine des premiers noyaux cellulaires.

L'ADN de nos cellules est bien plus organisé dans l'espace qu'on ne le pensait. Il présente des domaines à différentes échelles et d'étonnantes boucles mouvantes...

Scientifique de grand caractère et à l’intelligence vive, Rosalind Franklin s’est intéressée toute sa vie aux structures microscopiques des matériaux et du vivant. L’occasion de s’attaquer à l’une des plus grandes énigmes de son temps, la structure de l’ADN, à laquelle ses contributions seront injustement oubliées.

Comment absorber les quantités gigantesques de données numériques qui ne cessent d'augmenter ? Des scientifiques proposent rien de moins que traduire le code électronique... en code biologique. Le décryptage de Stéphane Fay.

Il y a vingt ans, en avril 2003, le projet génome humain, un effort de recherche international et collaboratif, était officiellement clos. À l’issue de ce travail, une première cartographie très partielle d’un génome composite est publiée. Depuis, l’effort a été poursuivi grâce à d’autres programmes internationaux comme EnCODE (Encyclopedia of DNA Elements), 1000 Genomes et le consortium Telomere-to-Telomere. Ces travaux ont été facilités par les progrès techniques (séquençage à haut débit, bio-informatique).