Coup de semonce pour le président sud-africain : pour la première fois depuis la fin de l'apartheid, l'ANC a été sérieusement menacé aux dernières élections locales. Mais celui qu'on a surnommé "Teflon" tient bon. Ni les affaires à répétition ni son impopularité grandissante ne semblent l'atteindre. Son meilleur bouclier : la dérision.

Chômage de masse, manque d'infrastructures, quasi-monopoles... Depuis la crise de 2009, le pays fait du surplace. Même le secteur des mines est en perte de vitesse. Pour redresser la barre, le gouvernement va devoir réaliser un véritable tour de force.

Le Congrès national africain a subi son pire revers électoral depuis la fin de l'apartheid et l'avènement de la démocratie, en 1994. Pour ce journaliste réputé, son pays sort enfin de la domination catastrophique du parti de la "libération".

Une énième affaire de corruption affaiblit le président sud-africain. Il est désormais contesté dans son propre camp et poussé dans ses retranchements par le peuple.

Dans la nuit du 30 au 31 mars 2017, le président sud-africain a limogé des responsables du gouvernement, dont le très populaire ministre des Finances, réputé pour sa lutte contre la corruption.

Comment comprendre les premières élections non raciales du 27 avril 1994. Des points de repères et des cartes pour fixer une date historique dans le siècle.

Le dauphin de Nelson Mandela va prendre la relève après les élections de cette semaine. Il hérite d'un pays où, après une transition pacifiquement réussie de l'apartheid à la démocratie, les frustrations se sont accumulées.

Dans cette township du pays zoulou, le souvenir de la guerre fratricide qui a fait rage à la fin du régime d'apartheid entre le parti de Mandela et celui de Buthelezi est toujours à vif.

Décidé à garder le contrôle de la province du Kwazulu-Natal, le chef Buthelezi, adversaire acharné de Nelson Mandela, fait régner la terreur dans le pays zoulou, où il a réussi à bloquer le processus démocratique.