Ceintures de perles, coiffes de plumes, masques et pectoraux... A Paris, le musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac abrite une collection d'objets unique au monde ayant appartenu à des populations d'Amérique du Nord. Leur identification précise fait l'objet d'un ambitieux programmes de recherche.

A la suite de fouilles archéologiques, l'analyse des pollutions au plomb dans les sédiments du port antique de Naples prouve que le vaste réseau d'alimentation en eau de la région, qui s'appuyait sur l'aqueduc d'Auguste, fut profondément affecté par la célèbre éruption du Vésuve qui détruisit Pompéi.

L’analyse de la couche picturale sur deux peintures du IIe millénaire montre l’existence de repentirs stylistiques et symboliques. Les chercheurs poursuivent leurs travaux dans de nouveaux sites pour vérifier l’étendue de cette pratique jusqu’alors inconnue en Égypte antique.

Si l’histoire de l’Egypte ancienne est bien connue dans ses grandes lignes, sa chronologie absolue reste à établir. En plus de la datation au carbone 14, les archéomètres utilisent la statistique bayésienne pour le traitement des données archéologiques. Une méthode qui a déjà permis de préciser la date d’accession au trône de Thoutmosis III.

De nouvelles études scientifiques percent les secrets des portraits du Fayoum.

La découverte au Pérou et dans le nord du Chili de plusieurs sites de production de pigments révèle l’importance de cette activité minière à l’époque précolombienne. L’archéométrie met ainsi en lumière une « technologie de la couleur » longtemps ignorée mais à laquelle la culture matérielle andine doit son langage visuel. Ces recherches soulignent en particulier les échanges auxquels ces pigments donnèrent lieu et leur place, jusqu’ici peu documentée, dans l’histoire andine.

En histoire médiévale, les témoins matériels fournis par l’archéologie sont des compléments essentiels aux sources écrites. Au cours des dernières décennies, leur analyse a profondément renouvelé notre vision de l’économie médiévale.