Dans la capitale britannique, la recrudescence des homicides depuis le début de l'année 2018 est alimentée par des querelles virtuelles dans lesquelles se retrouvent emportés de jeunes adolescents.

Découvert lors du Red Bull Music Festival à New York, Brujas, collectif de skateuses, mêle mode streetwear, engagement et culture underground. Rencontre avec Arianna Gil, une de ses têtes pensantes.

Alors que les rixes entre ados se multiplient à Paris et en banlieue, les quartiers déshérités de Londres subissent depuis plusieurs années des vagues de violences similaires où des bandes de gosses s'affrontent à coup de marteau ou de revolver. Chaque mois, certains meurent dans ces guerres fratricides attisées par les réseaux sociaux. Pour tenter d'enrayer cette criminalité, anciens délinquants et ex-gamins des cités partent au front en espérant prouver aux jeunes, par leur exemple, que d'autres vies sont possibles.

Yuriy, 15 ans, a été tabassé sur la dalle Beaugrenelle, à Paris, le 15 janvier 2021. Vraisemblablement par un groupe de Vanves. Cette violence inouïe fait tristement écho aux bagarres entre bandes qui se succèdent depuis des années aux Lilas, aux portes de la capitale, opposant des adolescents de 13 à 15 ans. Ces affrontements-là sont devenus meurtriers. Coups de couteau, de barres de fer... Deux garçons sont morts depuis 2018. Révélations sur les enquêtes en cours.

Scènes de lynchage, adolescents tués à coups de couteau : depuis le début de l'année, les règlements de comptes entre bandes se sont multipliés en région parisienne. Pourquoi ? Pour pas grand-chose, comme en témoigne l'histoire du "repenti" Déodat Babingui, longtemps membre de la Def Mafia, l'une des bandes les plus redoutées des deux dernières décennies. A 33 ans, converti au christianisme évangélique après deux séjours en prison, l'homme raconte son passé tourmenté, qui vient encore, quinze ans plus tard, le hanter.