Illustrations pratiques de la thématique du 62e congrès en juin 2016 à Clermont-Ferrand de l'ABF, l'association professionnelle des bibliothécaires de France : l'innovation en bibliothèque. Qu'elles soient municipales, universitaires ou d'entreprise, les bibliothèques se réinventent via des architectures adaptées, des services repensés, une gestion participative, le recours aux technologies numériques et maintiennent leur ancrage social. Sommaire. Lezoux : la bibliothèque des citoyens. Lilliad à Lille-1 : la bibliothèque globale. Languidic : un hub de ressources humaines.

Principaux enseignements de l'enquête Tosca Consultants 2017 qui passe en revue l'offre de logiciels métier pour bibliothèques qui compte 126 offres diffusées par 37 fournisseurs, soit 118 solutions distinctes sans le double compte des produits inscrits aux catalogues de plusieurs entreprises. Quatre fournisseurs apparaissent pour la première fois : Axiell France SAS, l'établissement de Clermont-Ferrand du Réseau Canopé, GMInvent, SKINsoft. Côté tendances, après plusieurs années de progression, le recours aux environnements open source semble atteindre un palier.

Un casier intelligent comme extension des bibliothèques ? Pourquoi pas ! Cette solution peut leur assurer un meilleur rayonnement et leur permettre de toucher un public plus large. Les médiathèques de Plain Commune semblent transformer l'essai.

À l'instar des caisses automatiques des supermarchés, les automates de prêt ont pris place au sein des bibliothèques. Et ce, sans incidence sur les effectifs. Seul le rôle des bibliothécaires a changé.

Depuis 2015, le programme national "transition bibliographique" accompagne la transformation des catalogues des bibliothèques françaises vers le web de données. Plusieurs chantiers avancent en parallèle : élaboration des règles de cataloguage RDA-FR, études et expérimentations de la FRBRisation, formations pour professionnels. Point d'étape sur ce vaste programme.

Et si la bibliothèque hybride, ce modèle unissant bibliothèque matérielle et bibliothèque immatérielle, était d'abord, avant tout, et dans l'ordre, des publics bien vivants, des espaces bien réels et des collections bien physiques ?

Il est assurément trop tôt pour donner un sens précis à la révolution culturelle qui accompagne les changements introduits dans nos vies par les technologies numériques, si ce n'est que l'ampleur du bouleversement en cours et de leurs conséquences attendues soutient la comparaison avec celle de la révolution industrielle. Mais l'on sait en revanche qu'il n'en allait de rien de moins alors, ainsi qu'à la Renaissance, que d'une image du monde et de la représentation que l'homme se faisait de la place qu'il avait à y tenir.