Plus de 1600 boat people morts depuis le début de l'année... La grande majorité étaient partis de Libye. Ancien diplomate français à Tripoli, Patrick Haimzadeh décrypte la situation de ce pays fracturé depuis la chute du régime Kadhafi, en 2011. Et met en garde contre la tentation d'une nouvelle intervention militaire.

Ce terme générique n'est plus du tout adapté pour décrire les horreurs subies par ceux qui fuient la guerre. Il n'est plus qu'un outil de déshumanisation et d'exclusion. Remplaçons-le par "réfugié", plaide la chaîne qatarie.

Angelo Milazzo, flic à Syracuse, est chargé d'une mission très particulière : identifier les migrants disparus en Mediterranée.

Chaque mois, "Lire" donne la parole à un auteur pour qu'il nous ouvre les portes de sa réalité. Ce mois-ci : Klaus Vogel. Capitaine de la marine marchande allemande, il a tout lâché pour créer SOS Méditerranée, une association qui vient au secours des hommes, des femmes et des enfants qui chaque jour se noient aux portes de l'Europe. Grâce à l'aide de bénévoles et de citoyens engagés, son navire, l'Aquarius, a sauvé des milliers de personnes.

Repêchés in extremis en plein milieu de la Méditerranée par une équipe de sauvetage en mer, des passagers subsahariens racontent les violences qu'ils ont subies lors de leur séjour sur le sol libyen.

Avec "Boat People" d'Ann Hui est enfin éditée en France l'oeuvre maîtresse de cette pionnière de la nouvelle vague de Hong Kong.

Embarqués sur une bétaillère de la mer, ils jouent leur destin au poker en Méditerranée. En cette nuit du 18 avril 2015, ils n'ont ni visage ni identité. Ils sont les passagers d'un chalutier fantôme. En complément, des focus sur : l'Europe face à la "crise des migrants" ; la traversée la plus dangereuse au monde ; Frontex, l'agence des frontières ; le business des réfugiés ; ce mystérieux "King Jacob" ; bibliographie.

Jean-Paul Mari, l'auteur des "Bateaux ivres" consacré à l'odyssée des migrants, a embarqué pour vingt et un jours sur le navire de l'association SOS Méditerranée, qui porte secours aux migrants en mer. Récit.

"Nous affirmons qu'il serait plus rationnel, plus juste, plus sûr, d'ouvrir les frontières." Au moment où l'Europe reste démunie face à l'arrivée des migrants, deux chercheurs qui travaillent sur les flux migratoires prennent à contre-pied le discours dominant. Voici leur plaidoyer.