Comment un responsable qui a tout fait, depuis dix mois, pour se présenter à l'Elysée finit-il par renoncer ? Ce n'est pas si facile d'être candidat...

Le leader mondial de l'environnement s'enfonce dans les difficultés. Sa situation financière s'aggrave et, désormais, le sort de son PDG est en jeu, sur fond de grandes manoeuvres.

″Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là.″ Victor Hugo résume bien la semaine des centristes. Ils sont trois à vouloir capter l'électorat modéré : François Bayrou, Hervé Morin et Jean-Louis Borloo. Aucun d'eux n'a encore abordé la question du programme.

En lançant une ″nouvelle″ formation politique, l'Union des démocrates et des indépendants, l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy entend contourner une UMP qui se droitise. Osé.

Le nouveau parti centriste est à peine né que les prétendants à une candidature présidentielle se bousculent au portillon. Voilà Borloo prévenu.

Dans le nouveau couple qui va régner sur le centre, l'état des forces est, sur le papier, à l'avantage du second. Mais le premier a de la ressource et ne résistera pas à lancer une OPA.

Pour les déçus du sarkozysme et les inquiets du socialisme.

Pour mettre tout le continent africain sous tension, suffit-il d'avoir de l'énergie à revendre ? Hélas non. Idée généreuse, le projet d'électrification porté par l'ancien ministre, adepte de la pensée magique, risque fort de rejoindre le cimetière des "éléphants blancs". Voici pourquoi.

Grand invité de l'économie de RFI et de "Jeune Afrique", l'ancien ministre français expose son grand projet : mobiliser les chefs d'Etat pour financer l'électrification du continent d'ici à une dizaine d'années.

Faire de l'Afrique le relais de croissance de l'Europe, dans une logique de co-developpement bien comprise : pour son come-back, Jean-Louis Borloo propose une solution à l'insoluble problème des migrants et pour la relance économique.