Après Berlusconi, le patron de la Ligue du Nord tombe à son tour. Le scandale qui frappe le ténor du séparatisme lombard pourrait bien accélérer la recomposition du jeu politique.

En Italie, il est rare qu'un chef de parti démissionne. Le départ du leader de la Ligue du Nord après des révélations sur un détournement de fonds pourrait créer un fâcheux précédent, ironise l'éditorialiste Marco Travaglio.

Et si le "fascisme non fasciste" du chef de la Ligue du Nord, l'ami de Haider, était "plus dangereux que le fascisme véritable" ?

Umberto Bossi, numéro 3 du gouvernement italien et président de la Ligue du Nord, a tenu lors du congrès de son parti des propos violemment anti-européens.

Populisme, racisme et ... professionnalisme. Les raisons du succès remporté par le parti d'Umberto Bossi aux élections régionales des 28 et 29 mars 2010 ne sont pas forcément celles qu'on croit.