Le ministre de l'Action et des Comptes publics défend le budget 2019. En citant Gandhi et Victor Hugo.

Examiné depuis le 10 octobre 2022, le budget pour 2023 est le premier grand test pour la majorité et la possibilité, pour les oppositions, de s'affirmer.

On ne manque pas d'indicateurs pour mesurer le bien-être et la soutenabilité. Il faut maintenant qu'évaluer permette d'évoluer. Et quoi de plus stratégique que de refonder le débat budgétaire à l'aide de ces nouveaux indicateurs ? Données chiffrées. Fait partie d'un dossier intitulé "Comment mesurer le bien vivre".

La chercheuse Anne-Laure Delatte vient de publier "L’Etat droit dans le mur. Rebâtir l’action publique" (Fayard). Cette enquête sur plusieurs décennies d’action publique démontre que l’Etat français est de plus en plus au service des entreprises. Une intervention payée en très large majorité par des prélèvements sur les ménages. Le soutien au marché ne s’arrête pas là. La politique monétaire aussi sert largement les intérêts des entreprises, explique l’ouvrage. Le tout en favorisant les entreprises qui contribuent fortement au réchauffement climatique.

Le gouvernement vise la réduction des déficits, mais à petits pas : l'austérité attendra 2025 et la maîtrise des comptes publics provient en partie... des recettes fiscales !

Hausse de la dotation globale de fonctionnement, financement de la transition écologique, redressement des comptes publics ... Les ministres délégués chargés des Comptes publics, Thomas Cazenave, et des Collectivités et de la ruralité, Dominique Faure, dévoilent les mesures majeures du projet de loi de finances pour 2024 concernant les collectivités.

Le projet de loi de finances pour 2024 comporte certaines hausses de ressources pour les collectivités. Mais les élus locaux ont surtout pointé les hausses de dépenses. Les débats au Parlement s'annoncent vifs.

L'austérité, les Français y sont abonnés depuis... mars 1983. Le régime minceur imposé par l'actuel ministre de l'Économie ressemble-t-il à celui concocté par d'autres avant lui ? Est-il plus sévère ou plus souple que les plans annoncés en leur temps par Delors, Fillon ou Valls ? "Marianne" regarde la rigueur dans le rétro et aperçoit au loin quelques surprises.

L'édifice budgétaire 2023 du gouvernement aura du mal à tenir si la conjoncture économique continue de se dégrader. Détails. Quelques données chiffrées.

En contraignant les Français à travailler plus longtemps, l'exécutif veut dégager le plus d'argent possible, le plus vite possible. Pour engranger des recettes budgétaires. Combien ? Et pour quoi faire ?

Qu'importe la guerre en Ukraine, la récession et l'inflation, certains battent, en Bourse, des records de fortune. A ce jeu-là, foi de classement "Forbes", cocorico, le couple de tête est tricolore ! Une première.

Le ministère chargé du budget a longtemps été considéré comme une puissance ministérielle opposée aux ministères dépensiers, leurs intérêts divergeant de fait. Derrière ces antagonismes, on retrouve l’histoire d’un ministère qui s’est trouvé obligé de composer avec le politique, l’économique et le juridique. De cette histoire ont résulté de nouveaux rapports (de force ?) qui ont conduit à redéfinir le rôle de ce ministère par rapport à l’administration, au politique et, "in fine", à la société.