D'une histoire policière cauchemardesque, la Néo-Zélandaise Jane Campion a tiré un film magnifique sur le thème du désir féminin qui hante toute son oeuvre.

Douce au coeur tendre dans les comédies sentimentales, Meg Ryan offre une image plus trash - et sexy - dans "In the Cut" de Jane Campion. Portrait d'une actrice en mutation.

Keats par Jane Campion, Gainsbourg par Joann Sfar : deux visions du corps créateur dans sa quotidienneté.

L'événement vidéo de cette fin de saison est sans conteste la publication d'un superbe coffret Jane Campion, regroupant à quelques détails près la totalité d'une oeuvre aussi riche que variée.

Dans Bright Star, la cinéaste néo-zélandaise raconte les amours romantiques du poète John Keats. Elle s'en explique ici

Trois ans après "La leçon de piano", elle plonge à nouveau dans le XIXe siècle, mais pour adapter un de ses livres favoris, "Portrait de femme" d'Henry James...

Etrangeté de l'édition de cinéma, ou faible attirance des spécialistes pour la réalisatrice (mais, Germaine Dulac ou Agnès Varda exceptées, combien de réalisatrices, toutes nationalités confondues, ont-elles eu droit chez nous à une approche biographique ou critique ?), la bibliographie en français de Jane Campion était, jusqu'à présent, inexistante : aucun titre, sauf une thèse québécoise, dans les « études générales » répertoriées par Michel Ciment à la fin de son ouvrage consacré à la cinéaste néo-zélandaise.

Elle n'y vit plus depuis longtemps, mais y revient toujorus. Australienne d'adoption, la réalisatrice Jane Campion, présidente du jury cannois cette année, a tourné trois de ses oeuvres majeures dans sa Nouvelle-Zélande natale et prépare déjà la saison 2 de sa série "Top Of The Lake". Des terres sauvages à la beauté aride, qui confèrent à ses scénarios une poédie et un mystère incomparables.