Compilation d'articles parus dans le quotidien français Le Monde en 2011 et 2012, consacrée aux tabous levés sur l'énergie nucléaire en France et dans le monde suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon, survenue en 2011. Les points abordés : retour sur la catastrophe de Fukushima ; les besoins persistants en énergies ; les politiques énergétiques dans le monde ; la problématique environnementale ; le coûts de la filière électronucléaire en France ; etc.

Si "Jets de poèmes" éclaire d'un jour renouvelé la question de la poésie et de la circonstance, de l'écriture et de son destinataire, le passage des lancers de tweets à une forme livresque pose cependant le problème de la temporalité des oeuvres.

Un séisme, un tsunami, une catastrophe nucléaire. Le 11 mars 2011, un cataclysme total s'abattait sur la région de Tohoku, au Japon. Les envoyés spéciaux du "Monde" à l'époque sont retournés trois ans après arpenter ces lieux sinistrés. Sur le terrain, les ruines ont été déblayées. Mais dans les esprits, la terreur et la colère demeurent.

Le 11 mars 2011, le Japon était le théâtre du pire accident nucléaire survenu depuis Tchernobyl. Depuis, il n'a cessé de se battre avec les conséquences du désastre : des dizaines de milliers d'évacués toujours plongés dans l'incertitude, des répercussions sanitaires incertaines, des travaux de décontamination aux coûts faramineux. A Fukushima, on a compris la leçon.

La cité balnéaire de Soma a été dévastée par le tsunami de 2011, puis obligée d'accueillir des réfugiés de la catastrophe nucléaire. Jérémie Souteyrat raconte le quotidien de cette région sacrifiée.

Le gouvernement japonais avait promis que l'on vivrait de nouveau comme avant la catastrophe du 11 mars 2011. On sait maintenant que ce ne sera pas possible et qu'il faudra apprendre à coexister avec la radioactivité.