La Première Guerre mondiale, le 11 septembre, le massacre du Virginia Tech... Le monde a beau être fait de ces événements inattendus, nous nous obstinons à faire comme si tout était prévisible.

Faut-il rêver pour agir ?

En cas de catastrophe, si les infrastructures sont touchées ou les secours débordés, les appels téléphoniques peuvent ne pas aboutir. C'est exactement ce qui s'est passé au Japon en 2011 ou à New York en 2012 après le passage de l'ouragan Sandy. Dans ces situations d'urgence, les réseaux sociaux jouent désormais un rôle capital dans l'aide aux sinistrès.

Badauds ? Citoyens du monde ? Aventuriers ? Non, simplement touristes ! Du Sichuan à Tchernobyl en passant par les côtes de Floride, les sites de catastrophes sont des destinations prisées. Et un moyen pour ces régions de renaître à la vie.

Attaques bactériologiques, tremblements de terre, carambolages... Les sauveteurs américains s'entraînent à réagir aux pires catastrophes dans un tunnel routier désaffecté de l'Etat de Virginie-Occidentale. Une journaliste un peu casse-cou a servi de cobaye.

Catastrophes écologiques, pandémies, hiver nucléaire, zombies... Les angoisses apocalyptiques font vendre. Producteurs et éditeurs l'ont bien compris, qui surfent sur notre peur de voir disparaître la civilisation pour nous vendre du retour brutal à la nature et du darwinisme à la sauce cannibale. Glaçant.

Comme l'a montré la pandémie de Covid-19, le monde n'est pas prêt à faire face à des événements improbables. Ce n'est pas forcément une fatalité. Mais encore faut-il savoir distinguer les risques existentiels de "simples" catastrophes...