Haï par les uns, adulé par les autres, Hugo Chavez a, depuis 1999, transformé son pays de fond en comble. Il est mort le 5 mars 2013 des suites d'un cancer. Il avait 58 ans.

La courte victoire de l'héritier de Hugo Chavez à la présidentielle du 14 avril 2013 a débouché sur de sanglants affrontements avec l'opposition. Tout dépendra désormais de l'attitude de l'armée.

Pour l'élection présidentielle de décembre prochain, Hugo Chavez reste le favori des sondages. Face à lui se présente Teodoro Petkoff Malec, une légende de la gauche sud-américaine.

Invité à un congrès à Caracas, l'universitaire mexicain Pedro Salazar Ugarte a pris des notes sur ce qu'il a vu. Surprise et consternation.

Un dirigeant politique susceptible d'améliorer réellement les conditions de vie de ses électeurs : édifiée par l'expérience, la majeure partie de la population n'y croit pas plus qu'au mouton à cinq pattes. Pourtant, il existe encore à la surface du globe quelques élus de cet acabit. Et si, par un accident inexplicable, de tels spécimens devaient un jour se retrouver catapultés au pouvoir sous nos latitudes, les cartons débordent déjà de projets à leur soumettre...

Dans un roman polyphonique, le biographe d'Hugo Chavez décrit une société vénézuélienne durablement infectée par seize ans de régime bolivarien, entre tension politique et violence urbaine.

Faut-il craindre le retour du populisme en Amérique latine ?

Au pouvoir depuis 1998, Hugo Chavez vient de se faire réélire pour un nouveau bail de six ans à la présidence du Venezuela. Pour vérifier la bonne tenue de l'élection, les autorités du pays avaient ouvert les portes à divers missions d'observateurs étrangers.

La diabolisation du président Hugo Chavez par les médias nationaux et internationaux n'a, une fois de plus, pas résisté aux faits. Présenté comme un dictateur en puissance, celui-ci a démocratiquement accepté le "non" de l'opposition (50,70% des voix) lors du référendum sur la réforme partielle de la constitution, le 2 décembre 2007.