Toute la lumière sur le nouveau cinéma français, avec son attachement old school à la pellicule.

Inadaptable, ″L'Ecume des jours″ ? Pas pour le fantaisiste Michel Gondry. Casting de stars, effets spéciaux, pléthore de décors et d'accessoires : la version cinématographique du chef-d'oeuvre de Boris Vian promettait d'être une aventure un peu folle. La preuve en image sur le tournage du film, à Paris.

Avec ″Les Aventures de Tintin - Le Secret de la Licorne″ (sortie le 26 octobre 2011), Steven Spielberg va peut-être enfin réussir là où l'animation et le cinéma en prises de vues réelles ont toujours échoué : donner vie à Tintin de façon convaincante tout en restant fidèle au style inventé par Hergé. Récit d'une adaptation impossible.

Douze ans après ″Seul au monde″ et son exil dans l'univers de la ″performance capture″, Robert Zemeckis revient au cinéma en prises de vues réelles avec ″Flight″. Que s'est-il passé entre-temps ? Comment est-il perçu à Hollywood ? Qu'est-ce qui a changé pour lui ? Rencontre avec un cinéaste entre deux mondes.

Le cinéma, l'ego, la gloire et sa rançon, sa position dans le cinoche hexagonal et son dernier pari pharaonique... Alors qu'il s'apprête à sortir « Pourquoi j'ai pas mangé mon père » (PJPMMP), film d'animation qu'il porte sur ses seules épaules. Jamel dit tout.

Tout-là haut, seul au monde, et dans une 3D à couper le souffle, "The Walk" synthétise les deux axes majeurs de l'oeuvre de Zemeckis : les paris techniques aux frontières de l'impossible et la quête intérieure coupée du réel, le tour de force virtuose et le retour sur soi névrotique.

Est-il besoin de justifier la légitimité d'un dossier sur les séries télévisées américaines dans une revue de cinéma, quand des cinéastes comme Quentin Tarentino (″Urgences″) ou Martin Scorsese (″Boardwalk Empire″) ou des acteurs comme Glenn Close (″Damages″) ou Dustin Hoffman (″Luck″) ont depuis longtemps prêté leur concours à certaines. Les références, tant thématiques que stylistiques, renvoient sans cesse la série télévisée au cinéma, qui paraît l'avoir enfantée.

L'oeuvre de Tim Burton est d'actualité : hommage et exposition à la Cinémathèque française, du 7 mars au 5 août 2012 ; deux films en voie d'achèvement (″Dark Shadows″ et la nouvelle version, long métrage, ″Frankenweenie″). L'oeuvre de Tim Burton foisonne. Ce grand inventeur de formes et de mythes, qui - comme peu de cinéastes de sa génération - ne cesse de nourrir notre imaginaire, se prête à une foule d'interprétation.

Le cinéma se déroule dans le temps. Notre expérience du cinéma est une succession de moments, auxquels s'ajoutent la mémoire ou l'anticipation des moments déjà advenus et à venir. La conséquence en est qu'un film qui raconte une histoire de façon linéaire, chronologique, est doté d'une grande force. Dans le roman de Christopher Isherwood "La Violette du Prater", peut-être le meilleur ouvrage jamais écrit sur le processus de réalisation d'un film, le cinéaste fictif déclare : "Un film est une machine infernale.

Comment un certain cinéma du flux permet de repenser la question du plan.