1. On part en Amérique ? Oui, mes chouchous. Cap sur ce quartier de Los Angeles, qui est la capitale mondiale du cinéma. 2. C'est pas des histoires ? Pas du tout ! Je vais te révéler les secrets des stars et les coulisses du tournage d'un film.

L'invention des frères Lumière fête ses 120 ans cette année. L'occasion de revenir sur une révolution technique et culturelle... permanente.

Les innovations formelles du cinéma prennent aujourd'hui souvent la forme de choix contraignants de mise en scène : plan-séquence unique, croisement de destins personnels dans le film-choral, petites caméras chez Kiarostami ou Lars von Trier.

Il en met dans tous ses films : façon documentaire dans l'univers carcéral de "Leonera" ou les méandres urbains d'"Elephante blanco" ou, à l'inverse. comme un effet de style un peu mégalo à la fin de "Carancho" ou tout au long d'"El Clan", succession de prouesses stylistiques. Quel que soit son but, le cinéaste argentin choisit le plan-séquence pour l'atteindre. Et souvent, ça marche.

Vous tenez entre les mains le troisième numéro de "L'Avant-Scène Cinéma" consacré à l'oeuvre de Werner Herzog. Nous avons déjà publié dans deux numéros très anciens les découpages de "L'Enigme de Kaspar Hauser" (no 176) et d'"Aguirre, la colère de Dieu" (ce numéro 210 est épuisé, c'est dire la popularité jamais démentie de ce film ahurissant). Depuis, le cinéaste a poursuivi sa carrière à nulle autre pareille. Herzog est un aventurier qui a fait le tour du monde avec sa caméra.

A partir de 1983, la nouvelle vague taïwanaise fait émerger des pratiques de tournage innovantes, des thématiques qui n'avaient jamais eu cours sur l'île, ainsi que de nouveaux réalisateurs et leurs collaborateurs. Mark Lee Ping Bing, qui est né en 1954 à Taïwan, va être associé à l'émergence de ce nouveau cinéma.

Jean-Jacques Annaud n'est pas de ces cinéastes qui nous donnent des nouvelles tous les six mois. Et pour cause : ses films sont en général d'une ambition peu commune qui demandent plusieurs années de gestation. Ce n'est pas par ailleurs lui faire offense que de dire que ses derniers films nous avaient un peu laissés sur notre faim... C'est par conséquent avec un plaisir intense que nous retrouvons l'auteur de « L'Ours » et du « Nom de la rose » au meilleur de sa forme.

Une récente évolution du cinéma voit la multiplication des films réalisés caméra sur l'épaule. Leur succès s'explique par le fait qu'ils répondent à un besoin psychique chez le spectateur : celui de se trouver immergé dans l'image, et d'oublier la frontière entre représentation et réalité