La marque britannique, créée en 1998, ne se contente plus d'être la reine du smoothie. Elle est partie à l'assaut du rayon des jus de fruits réfrigérés. Un tournant et un défi pour cette propriété du géant Coca-Cola, bien décidée à grandir sans renoncer à sa démarche éthique et chic.

Face à la montée en puissance de nouveaux adversaires, le géant américain cherche à renforcer sa marque leader et à diversifier son portefeuille. En jeu : sa place de numéro un du marché africain.

"One Coca please !", "Un Coca por favor!"... Dans tous les pays, sur toute la planète, tout le monde connaît et comprend le mot "Coca".

Plus de 200 malaises en France et en Belgique, des gouvernements européens qui interdisent la vente de ses produits... Face à ce cauchemar, le géant américain s'est embourbé dans une communication brouillonne.

Pernod-Ricard cède à Coca-Cola la célèbre boisson à l'orange créée il y a soixante ans dans l'officine d'un pharmacien. Les Américains, qui ont mis 5 milliards de francs sur la table, veulent faire d'Orangina un produit mondial.

La guerre mondiale des colas entre Coca et Pepsi a fait une victime : Pernod-Ricard. En bloquant la vente de sa filiale Orangina à Coca, le gouvernement empêche le groupe français de se développer dans les alcools.

Plus de deux millions de spectateurs et mille fois plus de téléspectateurs sont attendus pour le championnat d'Europe de football, qui aura lieu en France du 10 juin au 10 juillet 2016. En ciblant particulièrement le public jeune, Coca-Cola espère vendre 140 millions de bouteilles et 300 millions de canettes. Son astuce : remettre au goût du jour les vignettes de joueur, à l'histoire édifiante.

Contrairement aux apparences, Coca-Cola n'a pas exigé que les Jeux du centenaire se déroulent chez lui. Mais sans le géant des sodas Atlanta n'en aurait jamais vu la couleur.