Mission accomplie pour Philae ! Pour la première fois, un robot s'est posé sur une comète. Un exploit signé de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui doit nous en dire plus sur l'origine de l'Univers.

Le petit robot, largué par la sonde Rosetta à la mi-novembre 2014, est parvenu à se stabiliser sur la comète Tchouri après un atterrissage mouvementé. Avant d'entrer en hibernation, il a malgré tout réussi à remplir ses missions scientifiques et les chercheurs tablent sur un réveil possible.

Observée de très près depuis des mois par la sonde Rosetta, 67P/Tchourioumov-Guérassimenko dévoile un paysage d'une étonnante diversité : falaises rocheuses, dunes, dépressions... Décryptage.

Vue de l'esprit ou réalité, naine froide ou planète géante ? En étudiant les trajectoires de comètes venues des confins du système solaire, deux astronomes en ont déduit l'existence d'un astre hypothétique situé dans le nuage d'Oort, tout aussi virtuel.

Le monde entier a suivi en direct, ce rendez-vous historique : le 12 novembre dernier, la sonde Rosetta larguait le robot Philae sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Sept heures et demie plus tard, la nouvelle parvenait aux Terriens : pour la première fois, un engin humain s'était posé sur une comète. Un exploit qui a permis d'analyser les roches, poussières et gaz primordiaux de ces vestiges de la formation du système solaire. Mais tout ne fut pas simple. Loin de là !

Début mai 2006, un chapelet cométaire passe à proximité de la Terre. Parmi ces fragments, deux pourraient réserver de bonnes surprises aux observateurs et offrir deux images originales aux photographes.

Grâce à un matériel très simple, l'Australien Terry Lovejoy a découvert une nouvelle comète le 15 mars 2007. Pour les lecteurs de "Ciel & Espace", il détaille sa technique originale.

Elle vient d'être découverte, fonçant vers le Soleil. Après un petit tour autour de notre astre, elle arrivera au voisinage de la Terre en décembre. Un spectacle qui promet d'être de toute beauté...

Des myriades de petits corps naviguent dans l'espace interstellaire. C'est un fait : ils sont inévitablement éjectés par tout système planétaire en formation. Alors où sont-ils ? Ne devrait-on pas en croiser dans nos parages ? Avant la mise en service de deux ambitieux programmes de surveillance du ciel, une équipe de chercheurs se penche sur la question.

La comète Hartley 2 passe au plus près de la Terre le 20 octobre 2010. Pendant tout le mois, elle est observable à l'oeil nu ou aux jumelles dès la tombée de la nuit et jusqu'au lever du jour. Une aubaine pour le public, mais aussi pour les scientifiques qui envoient la sonde Epoxi à sa rencontre le 4 novembre 2010.

La comète Hartley 2 contient une eau similaire à celle que l'on trouve sur Terre. Forts de cette observation, les astronomes considèrent que les comètes ont vraisemblablement contribué à apporter de l'eau sur notre planète. Un véritable rebondissement car ce rôle était attribué aux astéroïdes. Deux types d'astres bien proches, en fait...