A dix mois d'hypothétiques élections et dans un climat tendu, le président Kabila a nommé ce fidèle compagnon de route vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur.

Pour sortir de la crise, l'Etat a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s'engage à plus de transparence. Sommaire. Coup de balai. A l'épreuve des faits. Diplomatie, stratégie orientale. Un combat que les Congolais gagneront ensemble, une tribune de Clément Mouamba, Premier ministre du Congo. "Le pays est aux antipodes du développement". Du bon usage du digital. Fertile potasse.

Exclu de la course à la magistrature suprême, l'ancien chef rebelle ne baisse pas pour autant les bras. Ses dix années de prison et son acquittement inattendu lui ont appris la patience. Sévère avec le président et déterminé à donner de la voix, il pourrait apporter son soutien à un autre candidat.

Rêvant d'en découdre avec Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila, sept leaders de l'opposition ont décidé d'unir leurs forces et de se choisir un candidat unique pour la présidentielle du 23 décembre 2018. Reste à savoir qui portera le flambeau.

Récompensé par le prix Nobel de la paix, "l'homme qui répare les femmes" milite pour la fin des violences dans l'Est et dit ne pas croire à la transparence des élections du 23 décembre 2018.

En toute discrétion, le pays a reçu 17 livraisons d’armes venues d’Azerbaïdjan ces dernières années. Alors que, le 21 mars, le président Denis Sassou-Nguesso espère être réélu, ses opposants craignent une sanglante répression.