La conscience n'est pas inaccessible à la science : ses bases cérébrales, ses mécanismes cellulaires et moléculaires sont en partie élucidés.

A l'école, l'enfant apprend surtout à activer des compétences et pas assez à inhiber certains automatismes, c'es-à-dire à se mettre dans des situations d'introspection où, conscient des différentes stratégies, il opère un choix adapté.

L'étude des performances visuelles de personnes atteintes de lésions cérébrales montrent que certaines caractéristiques d'un objet peuvent être présentes dans le cerveau sans que l'on ait conscience de voir l'objet.

Nous utilisons sans cesse des connaissances conscientes et inconscientes. La cognition impliquerait un continum d'états aboutissant à deux états déterminés - conscient ou non conscient ; l'apprentissage nous permettrait d'évoluer d'une extrémité à l'autre du spectre.

Comment déterminer l'état de conscience d'une personne dans le coma ? Les méthodes d'imageries aident les médecins à évaluer les divers degrés de conscience des personnes ayant subi une grave lésion cérébrale.

La maladie d'Alzheimer, en détruisant de nombreux neurones, perturbe les capacités cognitives et comportementales des malades. Evaluer leurs handicaps aide à les accompagner et à mieux les prendre en charge.

Le traitement conscient des informations nécessite que les stimulus soient maintenus dans le cortex préfrontal suffisamment longtemps pour être analysés.

Quand nous prenons conscience de ce qui nous entoure, l'activité de notre cerveau se déplacerait des régions situées à l'arrière du cerveau vers les régions antérieures. Il faut environ un quart de seconde pour que se forme un tel réseau cérébral, nécessaire à la conscience.

La conscience modèle le corps, qui modèle la conscience... Denis Chatelier, amputé des deux mains, puis greffé, en a fait la troublante expérience : ses transformations physiques se sont accompagnées de transformations cérébrales.

Volonté, concentration, calme... : indispensables ingrédients pour un apprentissage efficace ? A en croire nos souvenirs d'écoliers, oui. Pourtant, nos faits et gestes quotidiens témoignent du contraire.

Comment s'établissent les relations entre processus cvonscients et inconscients ? A la suite de nombreux physiologistes, Alain Berthoz avance deux idées...

Pourquoi percevons-nous, seulement en les voyant et sans même y penser, si nos interlocuteurs sont joyeux ou en colère ? L'observation du fonctionnement de notre cerveau révèle que la conscience que nous avons des autres est très proche de celle de nos propres états mentaux.