N. Béda (1470-1537), syndic de la Sorbonne, est resté dans les mémoires comme le symbole de l'obscurantisme scolastique, par son acharnement contre Erasme, Lefèvre d'Etaples et Luther. Cette étude constituait la thèse de l'Ecole des chartes de P. Caron (1875-1952), devenu ensuite directeur des Archives nationales. En introduction, A. Laimé resitue Béda et Caron dans le contexte de leurs époques.

Essai sur les origines du conflit entre chiites et sunnites, qui est en train d'enflammer le monde musulman. Remontant à la mort du Prophète en 632 et au massacre de Kerbala en 680, creuset de l'identité chiite, M. Gozlan, grand reporter à Marianne, tente d'éclairer les enjeux politiques et religieux actuels.

En l'an 100, avec vitalité, l'expansion du christianisme se poursuit dans la diversité, mais autour du Christ. Ici ou là, des écrits incompatibles avec l'Evangile apparaissent. Des discussions autour de l'Ancien Testament et de son interprétation, la date de Pâques, la place des prophètes et des évêques, celle des mouvements prophétiques et spiritualistes menacent les Eglises chrétiennes plus que les attaques extérieures. Cependant après cent cinquante ans de débats, un quasi consensus s'établit autour des livres reconnus comme autorité normative et conduit à l'acceptation d'une Bible composée des deux testaments. Durant cette période, quatre figures marquantes aident les Eglises à sortir de ces crises et à naviguer par vents contraires : Irénée pour son influence durable sur le christianisme des premiers siècles ; Tertullien pour la rigueur inégalable de sa pensée ; Clément d'Alexandrie pour sa théologie de la culture et Origène pour la dimension exceptionnelle de son oeuvre. Se plonger dans cette histoire, c'est redécouvrir des questions qui ont accompagné et accompagneront le christianisme tout au long de son histoire.

Une anthologie de textes de l'époque retraçant les grands combats menés par l'Eglise du Ve au XVe siècle. Ce millénaire donnera naissance à une nouvelle spiritualité et préparera une crise, symbolisée par le schisme de Luther au XVIe siècle. Electre 2015

Alors que les petits-fils de Charlemagne se disputent l'Empire, au milieu du IXe siècle, un obscur moine prétend incarner le destin. Tonsuré dès l'enfance, Godescalc se révolte contre sa condition et veut redevenir Gottschalk, le noble Saxon qu'il est de naissance. Il quitte le monastère pour une vie de prédicateur errant et divulgue à tout vent la doctrine de saint Augustin : Dieu est le seul maître des destinées, le sort des élus et des réprouvés est fixé de toute éternité, aucun pouvoir humain ne saurait le modifier. « Hérésie ! », s'exclament les uns. « Hérétiques vous-mêmes ! », répliquent les autres. La guerre civile se double d'une guerre théologique. Excommunié, condamné au silence, jeté en prison, le moine continue son œuvre séditieuse. Mais que voulait-il vraiment ' Muselée plutôt que résolue, la querelle de la prédestination court tout au long du Moyen ge. Elle resurgit avec une virulence intacte lors de la Réforme et de la crise janséniste. Et c'est un autre excommunié, Spinoza, qui par-dessus les siècles tend la main à Godescalc... Docteur en philosophie, ARIEL SUHAMY a publié plusieurs ouvrages sur l'œuvre de Spinoza.

Présentation et analyse des divergences entre le soufisme et le wahhabisme, notamment concernant leur interprétation du Coran. ©Electre 2019