Le leader suprême du pays, qui ne dispose pas d’un socle solide au sein du pouvoir, renforce le contrôle sur la population à l’aide d’exécutions, dénonce un ancien cadre des forces de l’ordre exilé en Corée du Sud.

Une ancienne agente du régime nord-coréen, qui est passée au Sud, raconte ce qu’était son quotidien au pays du dirigeant suprême Kim Jong-un.

Comme le mur de Berlin pour l'Allemagne, la ligne DMZ (demilitarized zone) a longtemps été pour la Corée la métonymie symbolisant l'état des relations internationales, inscrite tel un stigmate au coeur d'un pays déchiré. Le "pays du matin calme" a certes été l'un des nombreux théâtres de la guerre froide mais aussi, à la différence de son alter ego européen, le champ de bataille entre 1950 et 1953 d'une guerre chaude à l'effrayant bilan (deux millions de morts).

Longtemps contrôlée par les autorités de Séoul, la représentation des Nord-Coréens dans le cinéma du Sud a largement évolué au fil des décennies. Les personnages nord-coréens, autrefois réduits à des stéréotypes négatifs, diabolisés ou dépolitisés, sont désormais dépeints de manière plus nuancée. Reflets d'un contexte idéologique et politique fluctuant, ces représentations restent soumises non plus à la censure mais à de nouvelles pressions économiques, qui limitent dorénavant la liberté des cinéastes sud-coréens.

Après un conflit sanglant (1950-1953) et la partition de la Péninsule suivant le 38e parallèle, les deux frères ennemis n'ont à ce jour toujours pas fait la paix et la perspective d'une réunification semble s'éloigner. Ce numéro propose de multiplier les angles offrant une mise en perspective historique mais aussi analyses de la réussite économique sud-coréenne, de la puissance nucléaire de Pyongyang, de l'évolution des deux régimes politiques opposés sans oublier le phénomène religieux et les outils du soft power.

Longtemps contrôlée par les autorités de Séoul, la représentation des Nord-Coréens dans le cinéma du Sud a largement évolué au fil des décennies.

Début avril 2018, la star sud-coréenne de la K-pop Kang San-eh a donné, avec d'autres artistes de son pays, deux concerts à Pyongyang, au Nord.

Pyongyang et Washington n'excluent pas un nouveau sommet, malgré l'échec de celui de Hanoi. Reste à s'entendre sur la dénucléarisation de la péninsule.

La Corée du Nord envoie ses agents et utilise les ressources locales et les monnaies virtuelles pour faire de cet État d’Asie du Sud-Est une plaque tournante dans le blanchiment de l’argent sale.

Leur pas de deux a surpris le monde. En intégrant 10 000 soldats nord-coréens dans les forces russes qui combattent sur le front ukrainien, Kim Jong-un et Vladimir Poutine, jadis marginalisés, rebattent les cartes du grand jeu stratégique – même si cet apport ne changera pas la donne sur le terrain. La presse étrangère analyse la tectonique de cette nouvelle alliance : crépuscule de l’Occident, embarras de la Chine, ouverture d’un nouveau front en Asie... C’est l’hiver de tous les périls. Sommaire. Le "club des crapules" prévoit le crépuscule américain. "C'est notre affaire, pas la vôtre".