Depuis les années 1960, le sculpteur israélien inscrit dans le paysage ses oeuvres monumentales de mémoire et de paix. Si ses dernières créations, plus intimistes, célèbrent la terre, elles prolongent son discours humaniste, poétique et symbolique.

Mieux vaut tard que jamais : à l’automne 2018, Paris découvre Paula Rego, peintre et graveuse anglaise d’origine portugaise, née en 1935, célébrée de longue date dans le pays de sa naissance comme dans sa patrie d’adoption, auteure d’une oeuvre dont la puissance expressive, depuis plus de trente ans, dérange, choque, fascine et séduit.

Au Centre Pompidou, quatre décennies de création du Sétois colorent comme jamais les cimaises du musée parisien et révèlent ses oeuvres moins connues, fruit d'un tour du monde des pratiques traditionnelles, du Mexique au Ghana. Une rétrospective passionnante qui confirme Di Rosa comme l'un des plus grands artistes français.

L'artiste, réfugié en région parisienne, passe ses soixante-dix derniers jours à peindre, fiévreusement. Le musée d'Orsay met en lumière cette formidable frénésie créative.

Meurtri par les heures sombres qui secouent son pays, le chorégraphe israélien trouve un semblant de répit à l’Opéra de Paris. Où il défend, toujours, la danse comme force de vie.

La course pour créer une machine plus performante que l'homme dans tous les domaines bouleverse la géopolitique, le travail, la santé et la création artistique. Sommaire. AI, le basculement du monde. James Manyika : « La plupart des gens utilisent déjà l'IA dans leur quotidien ». Le big bang du travail. Quand l'école apprend à dompter l'IA. Faut-il opérer, docteur ChatGPT ? L'intelligence artificielle à la barre. Ce qu'ils en pensent.

L’artiste britannique, ardente défenseuse de l’argentique, est mise à l’honneur à Paris. Elle expose « Geography Biography », une installation filmique qui fait écho à sa propre vie, ainsi que des dessins et des photos donnant sa vision des quatre saisons.

« Bienvenue dans Jaccardland, le paradigme des énergies dissipées qui façonnent pensées, rêves et souvenirs. » C'est ainsi que l'artiste de 84 ans nous accueille dans son exposition de Montpellier, voix calme, regard perçant, et toujours avec humour.

A l'occasion de sa nouvelle exposition, le Burkinabè Nyaba Léon Ouédraogo explore les marges du monde visible et part à la rencontre de la déesse du fleuve que tous les Saint-Louisiens portent en eux.

Nommée au prix Marcel Duchamp 2023 (Centre Pompidou, Paris, 4 oct. 2023-8 janv. 2024), Bertille Bak ne cesse pourtant de sortir des sentiers battus. Participatifs, ses différents projets ne prennent vie qu'au sein de groupes bien précis avec, toujours au centre, l'humain, leur histoire et une réalité recomposée déjouant l'ordre établi. Au Louvre-Lens, Power Coron (24 mai-25 sept. 2023) révèle une pratique notamment marquée par l'univers minier. De février à mai 2024, l'artiste française présentera un nouveau projet au Jeu de Paume, à Paris.

Dans le cerveau de l'outsider George Widener, les nombres se trouvent là où, d'habitude, sont les images. C'est pourquoi ils sont au coeur de sa production graphique qui fut montrée avant l'été dans l'exposition Bordeline, les funambules du langage, à l'Appart Renoma à Paris, et le sera, en octobre, par la galerie Andrew Edlin de New York à la foire Paris+ par Art Basel. Claire Margat a interviewé l'artiste lors d'une rencontre organisée à I'Appart Renoma, en collaboration avec la galerie Arthur Borgnis. Widener est aussi représenté en France par la galerie Christian Berst.